vendredi 8 mai 2009

COSAFM/ COMITE DE SOUTIEN ET D'ACTION POUR FIONA ET MILLA

INSCRIVEZ-VOUS NOMBREUX A' COSAFM/ COMITE D'ACTION ET DE SOUTIEN POUR FIONA ET MILLA ANTONINI, ET ENVOYEZ CETTE INVITATION A' TOUS VOS CONTACTS. MERCI INFINIMENT!

Aller sur ce lien pour rejoindre le groupe COSAFM sur FACEBOOK:

http://www.facebook.com/?sk=messages&ref=mb#!/group.php?gid=45827556718



COMITE DE SOUTIEN ET D’ACTION POUR
FIONA ET MILLA

COSAFM


« La grandeur d’un homme se mesure aussi par sa résistance aux épreuves telle une montagne qui reste dressée face aux tempêtes »

Historique

Tout a commencé le 27 novembre 2006 devant les portes de l’institut, situé à San Benedetto Del Tronto (dans les Marches, en Italie) où étaient placées mes deux petites filles depuis le 07 octobre 2006. Ce même jour, j’appris très tôt le matin qu’on allait les rapatrier en Belgique.

Je me précipitai dans ma voiture en hurlant d’une façon continue : « non ! non ! non ! » Cela faisait presque deux mois que l’on ne me permettait pas d’avoir des contacts avec mes petites filles. Arrivée devant l’institut, par l’horreur de la nouvelle et sans savoir si elles étaient encore à l’intérieur, je me mis à hurler leur prénom : « Fiona, Milla, maman est là ! Maman ne vous a jamais abandonnées ! Fiona, Milla, maman vous aime ! Fiona, Milla…. »

La peur au ventre, je me mis devant la porte, mes bras en l’air tout contre celle-ci pour la bloquer et pour empêcher mes enfants de sortir… Je pleurais et continuais à crier leur prénom : « Fiona, Milla, où êtes-vous, mes chéries ? »
Je pensais qu’on les avait déjà emportées…

Des personnes s’approchèrent et se mirent autour de moi, sans comprendre ce que je disais puisque je m’exprimais en français mais le langage du cœur est universel et les gens comprirent ma détresse.

Sans penser qu’il y avait une autre issue à l’institut, nous restions tous là devant cette porte qui me semblait immense comme une montagne. Mais quelqu’un se mit à hurler : « ils emportent les enfants de ce côté ci !! »

Je me mis à courir ; les gens me suivèrent… En tombant, les personnes me dépassèrent et bloquèrent les agents de police. Je me relevai et me mis à courir vers mes enfants… Je pris Milla dans mes bras. Je sentis d’autres mains qui voulaient me l’arracher mais je la serrai tout contre moi et je lui dis : « Milla, maman est là ! Maman est là ! » Soudain, une force supérieure à la mienne emporta ma petite Milla et l’emmena non pas vers la voiture destinée au départ de mes enfants mais je vis cette personne courir vers l’institut. Alors, je pris par la main Fiona qui pleurait à sanglots en hurlant qu’elle ne voulait pas partir. Je vois encore son regard… Elle était terrorisée et me serrait très fort. Nous nous sommes mises à courir également vers l’institut. Je restai un court moment avec mes enfants afin de les rassurer en leur disant que tout allait bien et qu’elles ne partiraient pas en Belgique. Des heures et des heures de discussions avec le personnel des services sociaux et des forces de l’ordre afin d’expliquer le danger que mes enfants encouraient si elles repartaient vers leur pays d’origine.

J’étais épuisée mais une force en moi me disait de prier, prier…. Je m’appuyai contre cette porte, et, devant tous ces gens qui voulaient emporter mes anges en enfer, je me mis à prier à voix haute, en suppliant la Sainte Vierge de nous aider.

J’ouvris la porte de l’Institut et là, je vis le Miracle… le Miracle de l’amour, le Miracle de la solidarité pour sauver l’amour….

Il y avait environ une centaine de personnes, venues de toute part ; des journalistes, des caméras partout ; des draps sur les fenêtres : « Laissez-les dans l’institut où elles sont protégées ! » ; «Nous sommes des mamans ; ce sont nos enfants ! Ne les touchez pas ! » ; « Celui qui peut faire le bien et qui ne le fait pas ; celui-là commet un péché ! »…

Et le comité spontané des « mamans courageuses » prit naissance ce jour-là !
On l’appela « Infanzia Ferita », ce qui signifie « Enfance Blessée ».

Le 19 mai 2007, lors d’une promenade avec tous les enfants de l’institut, mes enfants furent arrachées à leur groupe et rapatriées en Belgique, sans même que je sois avertie de leur départ. Depuis ce jour, je n’ai plus de nouvelle de mes deux petites filles. La Belgique reste hermétique à toutes mes sollicitations afin d’avoir un contact (même téléphonique) avec elles. Je ne sais pas où elles sont ni comment elles vont. Rien ! Le vide ! L’absence d’humanité et la négation la plus totale des lois internationales sur les droits de mes enfants par les instances judiciaires de Mons (Belgique) vont à l’encontre de l’intérêt et de la protection de celles-ci.



Le Comité de Soutien et d’Action pour Fiona et Milla (COSAFM)

Nous avons souhaité personnaliser notre action de soutien envers mes deux enfants ; ainsi nous avons choisi de nommer le comité : Comité de Soutien et d’Action pour Fiona et Milla (COSAFM).

A. Les objectifs

Dans le but de faire respecter les accords internationaux sur la protection de l’enfance, nous souhaitons étendre notre action à un niveau international.
Les objectifs se situent autour de deux axes fondamentaux : le premier étant l’information; le second étant l’action.

1. L’information

Afin que Fiona et Milla ne soient pas oubliées et abandonnées dans leur calvaire, notre objectif est essentiellement d’informer les citoyens sur le sort de mes enfants ainsi que sur le déroulement des procédures en cours en Italie et en Belgique.

Nous souhaiterions également mener une action de sensibilisation en informant les citoyens sur les dysfonctionnements en série des procédures judiciaires qui ont provoqué la situation actuelle de mes enfants.


2. L’action

- Création de blogs et diffusion sur le net ;
- Sollicitation de la presse et des médias ;
- Organisation des événements de sensibilisation de la population;
- Elaboration d’un périodique résumant les procédures et décisions en cours ;
- Création d’un réseau de soutien de compétences diverses, appelé « liste ressource »





B. Participation et inscription

Pour participer bénévolement au Comité, inscrivez vos coordonnées à l’aide de ce formulaire et renvoyez-le (en copier-coller) à l’adresse suivante :

cosafm@live.fr


Nom.................................Prénom :…………………………………………(*)

Adresse.....................................................................................

Code.postal.............Ville..............................Pays.....................(*)

E-mail :........................................@............................................ (*)

Tétéphone :……………………………………………………………………………
Gsm :……………………………………………………………………………………….

Faire partie de la « liste ressource » : oui / non (cocher)
Si oui, voici mes compétences :………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………….

SIGNATURE (si vous envoyez ce formulaire par voie postale) :…………………………………….(*)

(*) : réponse obligatoire
(**) : à lire


Si vous n’avez pas d’adresse email, vous pouvez également envoyer ce formulaire à l’adresse suivante :


MAOLONI MARIA-PIA
Via Ettore Maiorana, 2
63013 GROTTAMMARE (AP)
ITALIA


Au nom de Fiona et Milla, nous vous remercions pour votre participation qui représente le symbole du respect et de la sauvegarde de l’enfance.


(**) La protection des renseignements personnels et de la vie privée
COSAFM s'engage à respecter votre vie privée et à protéger les renseignements personnels dont vous nous faites part.
Vous n'êtes pas tenu de divulguer des renseignements personnels pour faire partie de COSAFM.
Nous ne conservons aucun renseignement personnel que vous nous fournissez volontairement, pour des fins autres que celles pour lesquelles ils ont été recueillis.
Nous ne vendons, n'échangeons et ne distribuons pas vos renseignements personnels à des tiers, à moins que vous nous en ayez fourni l'autorisation.



2 commentaires:

Djamel a dit…

Courage Maria Pia. Je suis de tout coeur avec toi.Ne baisse jamais les bras. Bas-toi pour récupérer tes filles.
je suis un de tes élèves de pédagogie(CAP) à Jemappes.
Djamel

djame2@hotmail.com

16 mai 2008 14:35

cynthia juteau a dit…

Madame;croyer moi ,si un jour jai la chance de gagner un gros montant d'argent,je vous promet de me rendre ou vous habiter,pour pouvoir vous aider a retrouver vos petite filles chérie(avec de largent malheureusement ont peut touts avoir).Jai moi meme une petite fille de 3ans,et jose pas penser a la peine que vous devait ressentir,cest inimaginable!je vais prier chaque soir pour vos 2amours.Courage,ils vont revenir dormir dans vos bras,elle ont besoin de vous,ne lacher jamaisxxxcynthia juteau

17 mars 2009 18:01

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire