mardi 19 mai 2009

INTERVIEW A LA RADIO ITALIENNE DE MAOLONI MP ET TEMOINS IMPORTANTS

RADIO L'ISOLA CHE NON C'E': 07/04/2010

Pour écouter l'interview de Maria-Pia:

http://www.radiolisolachenonce.com/programma/buonasera070410.mp3


RADIO CENTRO SUONO SPORT/ROMA : 20/02/2009

INTERVIEW DE MAOLONI MARIA-PIA, LA MAMAN DE FIONA ET DE MILLA ANTONINI A LA RADIO "CENTRO SUONO SPORT - ROMA", LE 20 FEVRIER 2009.

AUTRES PERSONNES INTERVIEWEES : L'EX-MINISTRE DE LA JUSTICE ITALIENNE, CLEMENTE MASTELLA; L'ENSEIGNANTE ITALIENNE DE FIONA, MADAME CAPRIOTTI; LE GRAND-PERE PATERNEL DES ENFANTS, ANTONINI ROBERTO ET LE TEMOIN FRANCAIS,MADAME MYRIAM LUTRINGER, QUI A RECONNU FIONA DURANT DES FETES ET CEREMONIES SEXUELLES EN PRESENCE D'AUTRES ENFANTS ET ADULTES QUI ABUSAIENT DE CEUX-CI.

POUR ECOUTER L'INTERVIEW, ALLER SUR LE BLOG SUIVANT:

http://www.dalpaesedeibalocchi.com/?p=2251

INTERVIEW TRADUITE EN FRANCAIS

-Bonjour, bonjour Giuseppe Lemonaco
-Bonjour à tous.
-Alors, c'est une histoire absolument choquante, que nous avions trouvée, Giuseppe et la radio,
en cherchant à comprendre comment ce monde de la pédophilie n'est pas un monde hasardeux,
ou il peut y avoir(se buescere) un malade un peu comme il peut y avoir un serial killer avec des problèmes psychologiques graves d'une part voulant être plus royaliste que le roi .Ce serait comme un accident qui peut arriver, une maladie, ou quelqu’un se sent mal, ou cette maladie l'induit à faire des saloperies terrifiantes comme un serial killer peut assassiner une femme ou encore un pédophile de la violence sur un enfant. Si c'est comme ça, que pouvons nous faire? Rien.
Mais ce n'est pas comme ça, c'est ça le problème. Ce n'est pas comme ça, je le répète, parce que si c'était (romati?) que dois-je faire? Quand un loup comme on l'appelle a trouvé un enfant et lui fait des choses terribles propres à un malade, que pouvons nous faire avec un malade? Comment ça fonctionne? Je peux décider qu'il faut traiter cette maladie mais ce n'est pas comme ça,
ils sont ORGANISES, et alors il .... S’ils sont organisés, il n'y a pas de thérapie?. Parce que l'organisation paye tout, parce que une personne (fuerdisse) parce que une personne ... qui s'organise , Parce que l'organisation s'occupe de tout c'est tout le contraire. Alors maintenant attention, si vous êtes avec des enfants à la maison, parce que c'est une histoire brutale, c'est lourd. Mais l'histoire, je vais l'expliquer, et cela autant pour faire arriver à cet organigramme européen de ce monde.
-Oui, c'est indispensable de faire une considération pour arriver à cette histoire, La première considération que je dois faire c'est que dans chaque cas, quand on découvre un cas de pédophilie, c'est toujours le fait de la compulsion d'un seul maniaque. On n 'a jamais trouvé d'une organisation, comme si c'était tout à fait erroné d'envisager une organisation, un réseau de personnes organisées dans ce sens.
Et pour le marché de la pédophilie sur internet et des vidéocassettes de pédo-pornographie...
-C'est une réalité
-C'est une réalité et cela fait tourner une des plus grandes économies qui, entre autres, de snuff-movies, ces films dans lesquels les protagonistes meurent pour de vrai. Tout ce (?) est totalement réel. Cet enfer, ce type d'expérience, et ce type d'activité, est aussi économique en plus de criminelle. Nous avons la contribution de l'histoire d'une femme qui a découvert l'enfer dans sa propre maison, qui a commencé avec une réalité, une mère qui allait de plus en plus mal ...
de sa fille, la majeure, elle a découvert peu à peu, une nouvelle très douloureuse, qu'il s'agissait d'un réseau, et non pas du fait d'un seul maniaque. Cette introduction était nécessaire parce que l'histoire est compliquée, elle s'articule ...; ce sont des témoignages tout à fait authentiques,
pour permettre de bien comprendre nous avons divisé l'histoire en trois phases,
la première d'entre elle explique comment la chose a été découverte, comment tout a commencé.

Novembre/Décembre 2004:
Maria Pia Maoloni commence à observer un déclin général des conditions de sa fille aînée, Fiona, de seulement 4 ans. Cette enfant commence à souffrir de stades dépressifs, de cauchemars nocturnes et d'anémie grave, et de (improvisa).

24 Janvier 2004:
Fiona décide de révéler son secret à la mère, désormais préoccupée par la situation de sa fille,
elle lui fait dessiner les cauchemars qui l'empêchent de dormir, des dessins troublants, reproduit la chambre du grand père en racontant avec son langage innocent que le grand père, dans cette chambre, s'est déshabillé devant elle, Maria Pia Maoloni est choquée.

25 Janvier 2004:
Fiona continue à dessiner et à raconter, cette fois parmi les protagonistes il y a aussi le père, Rocco Antonini. Le père et le grand père l'ont emmenée faire des visites dans différents châteaux de Belgique, ou ils la faisaient participer à des fêtes avec d'autres enfants et d'autres adultes.
Au cours de ces fêtes, on administrait à tous les enfants un étrange sirop rose qui les endormait,
puis ils les emmenaient dans les chambres à coucher pour les faire jouer à des jeux auxquels ils ne voulaient pas jouer, mais qu'ils étaient obligés de faire, Maria Pia Maoloni est pétrifiée.
Elle prend courage et parle à son mari, qui naturellement, nie tout.

1 Février 2004:
Rocco Antonini décide de jouer l'anticipation, il demande conseil à son père, le grand père des enfants, et accuse immédiatement la mère d'aliénation parentale, ainsi, comme l'aurait fait son père,
seulement 3 jours plus tard, le 4 février 2004, la mère en revenant à la maison trouve la serrure de la maison changée, quand finalement elle arrive à entrer, elle trouve ..., la vidéocaméra, la photocaméra et un ordinateur, un autre était enfermé dans une armoire dont elle n'a pas la clé, avec l'aide d'un technicien informaticien, ... il est parvenu à trouver des données effacées de la mémoire
des photos d'adultes occupés à des pratiques sadomasochistes, des photomontages avec comme figurants, Roberto Antonini qui pratiquait des activités sexuelles avec ses parents et des centaines de photos d'adultes et d'enfants dans des pratiques interdites.

5 février 2004:
Maria Pia Maoloni dénonce le mari, Rocco Antonini, et de son père, Roberto Antonini, pour attouchement et attentats à la pudeur de mineurs. Dans les jours qui suivent, les deux enfants révèlent des troubles physiologiques et psychologiques, fissures anales, déchirements anaux postérieurs, irritation de la vulve et percement de l'hymen, Fiona, l'ainée a subi des abus.
Pour confirmation, elle fait un témoignage de sa propre initiative à la psychologue qui la suivait,
« Papa a mis son pénis dans ma bouche, Papa a fait des choses méchantes, il a dit que c'était un jeu. J'ai serré le zizi de papa très fort puis je l'ai mordu a raconté l'enfant. »

Alors, de manière à essayer de comprendre toutes ces choses, la protagoniste de cette histoire, la mère, Maria Pia Maoloni, nous raconte son témoignage. Cette femme qui vit à Mons, en Belgique, elle est d'origine italienne, elle a des parents de la région des Marques. Le mari, qui s 'appelle Rocco Antonini et du père du mari, Roberto Antonini vivent en Belgique mais le grand père a encore la nationalité italienne. Les deux filles s'appellent Fiona et Mila, et sont donc les filles de Maria Pia Maoloni et de Rocco Antonini. Les choses qui ont été dites sont très nombreuses, et ont été comprises peu à peu, grâce aux dessins.
-Je voudrais dire une chose, nous avons limité le récit, car il y a tant de choses, à l'horreur il n'y a pas de limite, et nous avons évité de dire certaines choses, parce qu'il y en a tant, même si vous avez pu entendre des choses déjà très dures. Cela juste pour faire comprendre qu'il y a beaucoup, beaucoup plus. Mais cela permet de comprendre un peu la situation, approfondir le sujet deviendrait morbide.
-Une autre chose importante à savoir, c'est que les deux Antonini ont des antécédents pénaux pour une histoire de faux. Le grand père, qui a été convoqué plusieurs fois pour cette affaire a essayé de démentir, et le fils aurait participé aux trafics de tableaux, dans un cercle de personnes liées qui écoulaient ces tableaux, ils ne les vendaient pas en rue.
Une autre chose, quand j'ai connu madame Maoloni, j'ai pu accéder aux archives d'un ordinateur qui était resté dans la maison, après que le mari tente de vider la maison, en emmenant l'ordinateur portable et les vhs, . Mais dans un autre ordinateur, même si vous effacez toutes les images, les fichiers et la chronologie des sites qui ont été visités, il est cependant toujours possible de retrouver ces informations. Tout cela reste quelque part dans l'ordinateur. De tous les ordinateurs qui étaient dans la maison, un seul est resté, le reste a été emmené par le mari. J'ai vu les photos de cet ordinateur de mes propres yeux, qui sont des photos d'adultes occupés à des activités sadomasochistes, des photos de torture, des photomontages avec des figurants, la tête de Roberto Antonini avec sa tête à la place d'acteurs pornos, occupé à des pratiques sexuelles avec le père.
Des photomontages de lui et du père, occupés à des pratiques sexuelles,
Mais qui les a réalisées?
Lui
Il les envoyait à plein de parents,
Nous parlons d'une personne qui ne peut pas être jugée normale..
 Une autre chose très étrange ...Il y avait dans cet ordinateur des photos de centaines d'enfants, non pas en activité sexuelle avec qui il n'avait pas de rapport de parenté. Cela doit sûrement refléter quelque chose. On peut imaginer la sensation qu'a pu avoir Maria Pia Maoloni quand elle a découvert cela. Elle a emmené les enfants voir un médecin, un gynécologue, un psychologue, ...
-L'expertise est lourde, très lourde. Elle est plus centrée sur une analyse psychologique pour faire comprendre que l'enfant était spontanée, c'est ce qui est ressorti de plusieurs rapports. Nous n'allons pas rentrer dans une description technique pour ne pas être morbides parce que c'est vraiment difficile d'entendre cela.
Nous allons écouter l'expertise faite à partir du témoignage de Fiona:
-D'après l'expertise faite par la psychologue Piazza Pearle, le 7 juin 2004 :
Fiona ne se sent pas maitre de sa vie, elle rejetait toutes discussion concernant sa relation avec son père et son grand-père. Il s'est installé avec le temps une relation de confiance, Fiona a trouvé la force de parler du père et du grand-père. L'enfant serait susceptible d 'être en situation de danger au domicile paternel. Dans l'intérêt de celle-ci il serait préférable de limiter les visites dans un espace
de rencontre. D'après le rapport du médecin Murillo Perdormo, le 23 mars 2006, envoyé aux autorités belges:
-Ce qui m'a motivé à prendre Fiona en traitement psycho-thérapeutique, ça a été à cause de sa grande souffrance qui résulte d'un traumatisme que j'ai pu découvrir peu à peu, la cohérence et la permanence dans le temps de ces récits d'abus sexuels et autres abus sexuels vécus et l'évocation spontanée donnent une grande crédibilité à ses paroles. L'enfant a raconté spontanément ce qui suit:
sans que je ne lui demande rien, elle montrait une gravité indiscutable, par obligation de la loi, et dans le but de protéger sa santé mentale, je vous fait part d'une partie de ses récits:
« papa a fait pipi dans sa culotte, après il a montré son zizi qui était tout gluant, je l'aime bien, mais il a été très méchant avec moi. Papa et papy m'ont emmenée dans un grand château, depuis les tours, on voyait des drapeaux, il y avait beaucoup de belles petites filles, elles étaient habillées avec de belles robes de mariées et elle étaient bien maquillées comme des femmes. Elle a raconté avec la bouche qui tremblait, que le père rentrait dans son lit le soir en slip et lui caressait les parties intimes, ainsi que sa sœur Milla. Elle a dit qu'elle ne devait pas parler de ça parce qu'elle avait peur que l'on fasse du mal à son papa.»

Selon moi, ce type de pratique n'est pas le fait de personnes malades mais de personnes qui faisaient cela consciemment de manière organisée. Toutes ces horreurs sont nécessaires pour sensibiliser tous les gens qui sont candides et qui n'y croient pas, Mais c'est bon, je ne parle pas de cas particuliers, je parle du phénomène en général, et si une telle chose se produit, c'est l'œuvre d'un fou. Bien, alors suite à tous ce que vous avez entendu, essayez de penser, d'imaginer comment fait un enfant d'un si bas âge pour imaginer des choses qu'elles ne devraient découvrir qu'à l'adolescence quand elles comprendra ce qu'est le sexe.
-C'est un processus naturel.
-Il y a aussi des enfants un peu plus précoces que les autres, vers 14, 15 ans, mais ici, on parle d'une fille qui avait 3 ans. Donc soit la maman est complètement folle, et elle les met au courant de ce genre de situation, pour on ne sait quel motif, soit toutes ces choses sont vraies.
-Je voudrais demander à Adriano une petite explication sur la structure de l'émission. Nous allons placer l'interview de la maman après. Pour quelle raison? Parce que la maman raconte des choses d'anticipation sur l'affaire au lieu d'expliquer, elle fait référence à des événements ultérieurs, c'est pourquoi nous l'avons placée en deuxième partie.

30 Mars 2005:
Le jugement du tribunal de Mons est rendu, qui donne la garde principale à Maria Pia Maoloni, la mère des enfants, et laisse la possibilité au père Rocco Antonini de voir les enfants deux week-ends par mois et pour toutes les vacances scolaires sans aucune mesure de contrôle. Cependant, il existe toujours un dossier pénal pour attouchements sur mineurs contre le père.

12 Juin 2006(lundi):
Les deux filles rentrent de l'école, après deux jours à la maison du père, Fiona se plaint d'une forte douleur vaginale, Maria Pia Maoloni amène sa fille immédiatement chez le pédiatre, qui trouve une forte irritation de la vulve. Cette fois aussi, l'enfant enlève tous les doutes: « Papa a mis sa main dans ma culotte » a-t-elle dit au pédiatre.

17 Juin 2006:
Un autre médecin rend visite aux enfants mais les résultats ne changent pas,
Il diagnostique que la cause de l'irritation est une vulvite.

5 Juillet 2006(lundi):
Les enfants reviennent d'un week-end passé avec le père,
Fiona a une douleur très forte à l'anus, le docteur change a nouveau mais pas la réalité tragique que l'on peut imaginer. Le médecin diagnostique une fissure anale, et fiona raconte que le papa lui a introduit un doigt dans l'anus.

-Nous sommes arrivés à un point de l'histoire auquel Madame Maoloni devait rendre visite aux enfants dans un institut dans lequel elles avaient été placées, cependant elle devait accepter que le père puisse voir les filles un week-end sur deux sans aucune forme de contrôle et cela en dépit de ce type d 'accusation très grave. Elle devait accepter ce genre de compromis, on pourrait penser que la situation aurait poussé le père à arrêter, mais à chaque fois que les enfants revenaient d'un séjour avec le père, elles se plaignaient de douleurs. Et on accuse le médecin de connivence avec Maria Pia Maoloni. Mais ce n'était pas tous des médecins de confiance, il y avait aussi des médecins qu'elle ne connaissait pas.
-Mais explique-moi une chose, même si elle était avec un médecin de confiance, pourquoi ferait-il une fausse déclaration? Pour quoi faire?
-Je me pose les mêmes questions.
-C'est une question intéressante, mais le problème est ailleurs. J'ai ressenti une décharge de mille volts avec Giuseppe Lemonaco, mais combien de choses avons nous du enlever?
-Tellement de choses.
-On l'a adoucie, on a enlevé tellement de choses. Il y a sûrement tellement plus. Mais quoi qu'il en soit, pour essayer de comprendre ce dont on parle, nous allons écouter l'interview de Maria Pia Maoloni, à propos de ses enfants, ce discours et l'irritation qui en résulte, car c'est assurément pénible de ne pas réussir à prouver les tords causés, c'est une arme en plus, pour parler de la pédophilie parce que c'est une chose aberrante, et la conscience ne peut pas comprendre; mais à un certain moment il est juste de faire l'effort et de résister à la violence de ce type de nouvelle et de l'information en général, parce que ces choses existent, et on doit les combattre en en parlant; ne pas en parler ne peut qu'encourager la prolifération.
-C'est pire, car on parle beaucoup des émergences en Italie, de l'émergence du vol, de l'émergence ?, l'émergence roumaine, l'émergence turque, ou pour l'émergence de la drogue, tellement d'émergences qui peuvent surgir dans une nation, ça a plus de sens de parler de l'émergence de la pédophilie. On préfère arrêter un kidnappeur d'enfant qu'un voleur. Il faudrait faire la lumière sur cette affaire. Sauf qu'ici on ne fait rien et j'ai connu des policiers, qui m'ont dit:
Je m'étais mis à faire ce travail mais j'en suis parti, dégouté, des films que je trouvais, des photos que je voyais, mais surtout j'étais dégouté parce qu'on ne rendait pas justice et qu'on laissait ces gens en liberté. J'ai demandé à un commissaire et deux policiers qui m'ont répondu (qu'il ne pouvait pas parler de cela?), parce que c'est un monde maudit, et que quand on y rentre on n'en sort plus.
Alors pourquoi le fait-on? Parce qu'on veut que vous compreniez bien qu'il s'agit d'un milieu organisé, de super-délinquants et non de maniaques, un monde de super-délinquants dans lequel il peut y avoir un maniaque isolé, mais qui reste organisé, je veux faire comprendre qu'il s'agit d'une organisation énorme, bien , abrégeons,
-Nous avons fait jusque ici des observations neutres pour expliquer l'affaire, maintenant voici l'explication de la maman qui va nous raconter une partie de son histoire.

INTERVIEW DE LA MAMAN : MAOLONI MARIA-PIA

-Bonjour, merci beaucoup pour votre disponibilité pour répondre à cette interview.
-Bonjour à tous.
-Pour comprendre cette histoire, nous allons le faire avec beaucoup de délicatesse, nous voudrions partir du moment ou vous vous êtes aperçue que dans votre vie il y avait des anomalies et que ces anomalies concernaient vos enfants.
-Quand ma fille, Fiona, l'aînée, avait trois ans et demi, elle était toujours malade, elle allait quatre fois par semaine chez le médecin et son comportement avait changé, elle faisait beaucoup beaucoup de cauchemars, elle était devenue anémique, elle ne mangeait quasiment plus. Les éléments qui m'ont fait comprendre ont été ses dessins, elle a commencé à dessiner une chambre, et elle a expliqué que c'était son grand-père paternel qui l'invitait à chaque fois, il l'invitait dans la chambre, il faisait des jeux, elle donnait une description bien précise de l'anatomie masculine, et je lui ai dit: »Mais Fiona, tu as vu ton grand père aller aux toilettes? »Elle a dit, « Non, maman, les toilettes se trouvent en bas. »
Et ma fille m'a dit: « Tu sais maman, j'ai des secrets dans mon ventre qui me parlent de papa. Elle a commencé à me dire que quand j'allais travailler, il lui donnait des bains, qu'il allait avec elle dans la baignoire, qu'il faisait des jeux et qu'elle n'aimait pas ces jeux là. Son père lui disait que si elle racontait des choses comme ça, sa maman ne la croirait pas, et qu'elle se fâcherait. Ma fille, lorsqu'elle a vu que j'avais une attitude sereine a commencé a raconter, avec tellement de détails.
-Depuis le moment où vous vous êtes rendu compte de ces choses, qui ont commencé à se détailler,
vous avez amené les enfants à des spécialistes et des médecins?
-Oui, je les ai emmenées chez un pédiatre au urgence qui a examiné l'enfant, il a constaté une vulvite grave, avec des lésions, et il a demandé à Fiona pourquoi elle avait mal, je n'étais pas présente, j'étais dans le couloir,
et l'enfant a parlé de ce que lui faisait le père, et ce pédiatre a fait un rapport, et c'était un pédiatre des urgences. Il ne connaissait pas la famille, ce n'était pas le médecin de famille, et il a fait un compte rendu le 5 juillet 2006, vaginite, vulvite, avec un gonflement des parties génitales,
-Sans trop entrer dans les détails, nous aimerions comprendre, après avoir constaté que votre fille avait été abusée, et cela ayant été confirmé par l'avis d'un médecin expert, quelle a été la réaction des institutions belges?
-Je ne veux pas dire que les institutions belges sont toutes très négligentes, je ne veux pas généraliser et dire que toutes les institutions en Belgique sont négligentes ou ne font pas leur devoir mais ce que je suis obligée de constater c'est que leur réaction a été tout le contraire de ce que j'espérais, ils ont tout retourné contre moi, ils ont dit que c'était moi en fait qui avais fait tout cela à mes filles, et que c'était moi la criminelle, en fait, .
-Et j'imagine que pour vérifier votre position, la loi vous a demandé de faire une expertise psychologique?
-J'ai fait plusieurs expertises psychologiques, 2 en Italie et 4 en Belgique,

-Cela est donc confirmé. Voulez-vous nous faire comprendre la chose suivante? Moi, il m'a semblé que dans cette situation, du fait qu'ils ont retourné la situation contre vous, et c'est un peu ce qui est en train d'arriver à Rignano, je parle de l'opinion publique, et sans faire de rapprochement entre les accusés. Les journalistes ont dit la même chose que cette femme, les mêmes pressions psychologiques, que c était de sa faute. C est systématique, parce que c est ponctuel. Ils accusent le parent de faire des pressions psychologiques sur la fille. Le revirement arrive de manière ponctuelle, et ils arrivent presque a obtenir la confession de choses qui en théorie n existent pas.

-Tous, a l’unanimité disent que je suis une personne équilibrée, saine, normale, adaptée a la réalité, que je ne représente aucun danger ni pour les enfants ni pour moi, ni pour les autres et la société. Au début je pensais que c était un problème de négligence ou d’ incompétence de ces personnes, mais après cinq ans, je comprends que c’est une protection par rapport aux Antonini, ils veulent les protéger parce qu’il y a d autres personnes appartenant a ce réseau et dont l’identité ne doit pas etre révélée. On parle d un réseau alors qu’on croyait qu’il s agissait du délire d’ un seul maniaque, d’un seul pédophile, mais donc qu’est ce qui vous fait penser qu’il s agit d une réelle organisation, d un réseau ?
-Je n’ai plus aucun doute ! Dans mon cas, il ne s agit pas seulement d un problème d inceste familial, il s agit d un problème de protection pedocriminelle. L’accusation selon laquelle je suis capable de faire pour atteindre à ma vie, à la vie de mes enfants, ne laissent pas de doute sur ce qui arrive a mes filles. La personne la plus obstinée dans ces accusations, est Taoufic Bensaida, le personnage qui s occupe de la tutelle des mineurs,
-Il est le directeur de protection judiciaire a Mons, le directeur de l’aide à la jeunesse, sa fonction est de protéger les enfants, de les encadrer et de mettre en œuvre différentes mesures pour protéger les enfants.
-Dans votre cas, ca ne s’est pas passé comme ça ?
-Non, pas du tout ! Lui m a dit que je devais changer de comportement, je dois arrêter la guerre, retirer mes accusations contre le père, et la famille paternelle(…) et il m a dit que si je continuais a faire la guerre, a faire trop de bruit autour du dossier, alors, à ce moment-là, les contacts avec mes enfants ne pourront pas s’établir.
-les enfants, d’ après la loi du 3 octobre 2006, étant donné les circonstances pour les moins anormales sont avec le père, vous n avez pas pu faire valoir la situation d abus ni entrer en contact,
-excusez moi de vous faire revivre cette situation, mais c est inévitable de chercher a faire comprendre aux gens la situation…
-Je me suis fait une promesse, je l’ai dit à mes enfants que je ne les abandonnerai jamais, malgré que je pleure tous les jours quand je suis à la maison, en voiture, je regarde les photos de mes enfants, je cherche la force en moi pour continuer à lutter, la souffrance se transforme en une force pour continuer , parce que pour moi la plus grande souffrance serait que mes filles croient que je les ai abandonnées, je ne suis même pas certaine que tous les télégrammes que j’ai envoyés au service juridique de Mons leur soient transmis, je n ai aucun contact, cela fait deux ans que je ne sais rien de mes filles, sans entendre leur voix, sans les entendre, la seule espérance que j ai est ici en Italie, que le gouvernement italien nous encadre, je vais continuer a espérer, parce que sans l espérance, alors je meurs.
-J espère ne pas avoir forcé votre intimité, je vous remercie pour votre témoignage,
-Avant de mettre mes enfants au lit, je leur disais que je les aime a l’infini et que c’est plus grand que l’univers, plus grand que tout, c est ce que je voulais leur dire.

-Je crois qu’avec autant d informations comme ce matin, une chose est mise en évidence : le but est d’empêcher le parent protecteur d’apporter des accusations, de le mettre dans les conditions qu’il n’ait plus la garde de ses enfants et de lui interdire de les voir,
Les filles sont séquestrées et ils ont empêché la mère de les voir, cela parce qu’elle a dénoncé des abus que ses filles subissaient, je ne me risque pas a expliquer cela. Je ne connais pas d explication logique. Mais le message est clair : il ne faut pas parler de cette chose ! Il ne faut plus en parler sinon nous vous empêchons de revoir vos enfants.

- Qu’est ce que je peux dire? Essayer d expliquer l’histoire d un père et d’une mère, de dire que la mère est italienne, qu’elle a des difficultés avec les enfants…Mais quelle étroitesse, comment est ce possible, quelle étroitesse de la part du gouvernement belge, dans le sens que le témoignage de cette femme fait référence à un individu, un directeur…
-qui s appelle Taoufic Bensaida. C est un expert du tribunal des mineurs, un fonctionnaire institutionnel.
- En Italie, le tribunal des mineurs, fonctionne comme n’importe quelle autre institution, c est pourquoi, c est une histoire bien plus sérieuse.
-La Belgique a déjà une réputation avec ce genre d’événements, terrifiants, par rapport à la pédophilie ; sans culpabiliser cette nation.
-Et ce n est pas tant la Belgique que le tribunal de Mons.
-Cette décision de savoir qui a la garde…Quand la femme découvre cette tragédie à l’ intérieur de sa propre maison, bien entendu, elle la dénoncé, à l’ instant où elle dénonce cette situation, elle ne trouve aucune solidarité, de personne. ! On lui diagnostique une pathologie qui est le syndrome de Münchhausen par procuration et selon celui qui l’accuse, Madame Maria-Pia Maoloni serait capable de causer des lésions physiques sur ses filles seulement pour accuser une autre personne, pour confirmer sa théorie selon laquelle les enfants sont abusées.
-Voila, et j’ajoute entre parenthèses que c est la même chose qui se passe avec le cas de Rignano, et attention, je le répète, je ne fais pas de comparaison entre les accusés, mais dans cette situation aussi la femme qui a porté l’accusation est elle-même accusée du syndrome de Münchhausen par procuration. Donc, on accuse du syndrome de Münchhausen par procuration un peu tous ceux qui dénoncent des abus sexuels sur leurs enfants.

-Ensuite, on avance avec la suite et on commence la troisième partie parce que l’interview de Madame Maoloni nous a amenés à ce point, alors nous allons voir si les médecins confirment l’accusation de cette pathologie.

-Le rapport spécialisé sur la personne de Maria-Pia Maoloni, rapport du Professeur Fancesco Bruno, neurologue et psychiatre :
« Le résultat de notre travail psychologique et psychiatrique nous a amené au diagnostic suivant : Il n est pas possible de relever de trouble de la personnalité, ni un développement anormal du caractère ; au contraire, Madame Maria-Pia Maoloni démontre posséder une personnalité équilibrée, elle a une capacité parentale maternelle normale, et n’a aucune pathologie psychique, en particulier, pas de dépression ni de syndrome de Münchhausen par procuration. Par conséquent, nous affirmons que Madame Maria-Pia Maoloni a de bonnes capacités maternelles et n’est dangereuse ni pour elle-même, ni pour ses filles.

-Le C-bex, une institution belge spécialisée dans les cas d abus, écrit un rapport sur la personnalité de Madame Maria-Pia Maoloni, et de Fiona. Selon cette équipe, le témoignage de la fille ne serait pas crédible, elle aurait menti avec la bénédiction de la mère, qui, elle, aurait le syndrome de Münchhausen par procuration. Ce syndrome est un trouble mental par lequel un sujet occasionne un dommage physique au fils ou à la fille pour briser l’affection et l’estime d une autre personne, il constitue un sérieux abus sur l’enfance.

Il est à noter que le C-bex est un groupe de chercheurs avec très peu d’expérience, trois des quatre, au moment de l’expertise, étaient licenciés depuis deux ans ; le quatrième était licencié depuis seulement un an ! Le rapport du C-bex est contredit par le Professeur Giorgio Gagliardi qui, dans son rapport médical écrit au sujet de l’expertise sur Maria-Pia Maoloni :
Elle ne présente pas de trouble mental ou psychologique capable de compromettre les capacités cognitives, émotives ou affectives, relationnelles, et la délicatesse parentale. Elle ne présente pas de pulsion agressive telles qu’elle peut être considérée comme dangereuse pour elle-même et pour ses filles, sa personnalité ayant été examinée, … familial, social, relationnel, et procédures civiles et pénales, et de tous les symptômes dans la période de l’examen. les symptômes du syndrome de Münchhausen par procuration ne sont pas présents chez Madame Maria-Pia Maoloni, contrairement à ce qui est indiqué dans le rapport psychologique du C-bex.

-Le C-bex est en fait l’équipe du grand père,
-du tribunal…
-du grand père qui supposément selon la dame, c’est pourquoi il était difficile de l’imputer.

Le professeur Francesco Bruno et Gagliardi qui, eux, sont reconnus.
-Ils disent que l accusation est nulle et non avenue, que les problèmes qu’ a pu rencontrer Madame Maria Pia Maoloni sont causés par le stress de la situation et de toute la procédure qu’elle doit affronter, la douleur pour la situation qu’elle est en train de vivre. Après avoir vu cette situation légale, et les avoir emmenées chez le médecin, elle a dénoncé le fait parce que c’était le récit spontané de l’enfant, elle était obligée de dénoncer cela à cause de la constatation des dommages physiques sur les filles, donc elles ont été placées par la Loi dans une institution. Selon la Loi, elle doit accepter que le père puisse les voir, que les filles fréquentent le père, et en voyant que de cette manière, la même situation se reproduit, et que les institutions se tournent contre elle, on lui dit de ne pas ébruiter cela, de ne rien mettre sur internet, d’éviter de parler de cette chose pour revoir ses enfants
.
-Elle ne peut ni présenter les preuves au tribunal belge, ni diffuser les photos sur internet pour demander de l’aide… A ce moment, Madame Maria Pia Maoloni décide de venir avec les enfants, en Italie.


3 octobre 2006 :

Maria Pia Maoloni vient en Italie avec les deux filles, Fiona et Milla, où elle a encore de la famille.
Le 5 octobre 2006, Rocco Antonini dénonce son ex-femme au tribunal de Mons pour enlèvement d’enfant, il fait lancer un mandat d’arrêt international en un temps record, qui est émis le 6 octobre. Le lendemain, la nouvelle de cette convocation, à cause d une grève des postes … italien et n arrive à Madame Maoloni que le 9 octobre, alors qu’elle est déjà emprisonnée.

Le 07 octobre 2006 :
Madame Maoloni est arrêtée pour l’accusation injuste d’enlèvement d’enfant et par la suite, elle sera reconnue innocente.
Elle fera 4 jours de prison et presque 20 jours d’arrêt à domicile, les enfants sont replacées en institution. Cette fois-ci, c’est à Santa Gemma à San Benedetto Del Tronto.

20 novembre 2006
Le tribunal d’Ancona accueille la requête du tribunal de Mons : le jugement qui donne la garde exclusive de Fiona et Milla au père. Cela revient à les remettre à un homme qui est encore sous procès pour attouchement de mineurs.

12 decembre 2006 :
La cour d appel du tribunal d Ancona annule le jugement de rapatriement des enfants.

8 mars 2007 :
Le tribunal des mineurs d Ancona n est plus reconnu compétent d’après un nouveau jugement du tribunal de Mons. ….Entre le 9 et le 18 mars 2007, le Ministre de la justice italienne rencontre le Ministre de la justice belge, de manière informelle. Au centre de la discussion : l’affaire Maoloni !

19 mai 2007 :
Alors que les deux filles se promènent, accompagnées de l’éducatrice de l’ institution dans laquelle elles avaient été placées, elles se font enlever, sans que personne ait été averti au préalable, par deux fonctionnaires de police et sont transportées dans un lieu tout à fait secret dans l’attente du rapatriement.
Depuis ce moment, il n est pas permis à Madame Maoloni d’avoir des contact avec ses filles. Si elle traverse les frontières italiennes, elle serait en arrestation immédiate.

10 juin 2008 :
La Cour de Cassation casse le jugement relatif au rapatriement rendu par le tribunal d’Ancona, en le jugeant non-avenu. Les filles resteront quand même en Belgique, chez le père.

19 decembre 2008 :
Le tribunal de Fermo notifie un renvoi en justice à Roberto Antonini en accusation pour attouchements sur mineurs, le grand-père des enfants. Il n a pas été possible de mettre en accusation le père Rocco Antonini, le père de Fiona et Milla, parce qu’il manquait la signature du Ministre Mastella afin d’enquêter sur un étranger. Les deux enfants continueront a vivre avec deux personnes soupçonnées jusqu’au procès du 7 octobre sans aucune forme de contrôle de la part de l’autorité.

-Un flash, on parle d’avion militaire,
-Cet institut, le Santa Gemma, elles sont enlevées et reportées en Belgique sans aucune consultation au personnel de l’institution. Précédemment, il y avait déjà eu une tentative d’enlèvement des enfants qui avait échoué, pour finir on les a ramenées en avion militaire en Belgique.
Le Ministre de la justice belge est venu jusque ici pour parler avec Clemente Mastella, qui était à ce moment-là, le Ministre de la justice en Italie. Pourquoi tellement de mobilisation pour cette affaire ?
Pourquoi un si grand intérêt ? Pourquoi des directions institutionnelles nationales et internationales aussi élevées ? On parle d avion militaire pour le rapatriement. Pour quel motif ?

-On ne trouve aucun type d explication. Mais la chose la plus inquiétante est probablement celle qui accuse le plus, les deux filles sont en ce moment avec le père et le grand père : et la mère, elle, n a droit à aucun contact avec elles, ni en personne, ni au téléphone. Parce qu’en Belgique, ils les lui interdisent. C est la situation actuelle ! Que pouvait faire Mastella ?

-La situation est la suivante, Clemente Mastella pouvait intervenir pour bloquer le rapatriement des enfants parce qu’ils sont allés à l’encontre d’un jugement du tribunal italien.
La cour d Appel avait rejeté le jugement de rapatriement, ce jugement ne pouvant venir d un tribunal ordinaire. Celui-ci n’était pas compétent. Il s’agit donc d’ un conflit entre deux tribunaux : Le tribunal des mineurs d’Ancona n’était pas compétent pour faire cela et malgré tout, il a autorisé le rapatriement. Pourtant, la Cour de Cassation …

Autre chose, encore plus inquiétante qu’a fait Mastella est, selon l’article 64 du code pénal, relatif aux attouchements sur mineurs et à la pornographie des mineurs applique les dispositions même pour un citoyen étranger qui aurait collaboré avec un citoyen italien, étant donné que les faits remontent a moins de cinq ans en arrière. Si le Ministre de la justice avait signé la rogatoire internationale, le grand-père, Roberto Antonini ne serait pas le seul à être inculpé, ici à Fermo, mais aussi le père. Clemente Mastella n a pas voulu signer cette autorisation, et donc le père n’est absolument pas sous procès pour cette raison.
Etant donné l’ importance de la situation, nous avons donc appelé Monsieur Mastella pour qu’il nous donne une explication :

INTERVIEW DE L’EX-MINISTRE DE LA JUSTICE ITALIENNE :
CLEMENTE MASTELLA

-Oui ?
-Bonjour, excusez-moi de vous déranger, je suis journaliste de la radio Centro Suono Sport.
Je vous dérange ?
-Je suis en train de faire quelque chose, pouvez vous rappeler plus tard ?
-Je voulais juste vous demander rapidement quelque chose que je cherche depuis plusieurs jours : c’est à propos de l’affaire Maoloni, je ne sais pas si vous vous en souvenez ?
-Qui est Maoloni ?
-C’est cette histoire des enfants convoités par l’Italie et la Belgique
-Non, je ne me rappelle pas.
-Vous ne vous en rappelez pas ?
-Non, je ne m’en rappelle pas.
-C’est qu’à ce moment-là, vous étiez Ministre de la justice,
-Je ne sais pas, je ne suis pas à mon bureau, je ne me rappelle pas.
-Je peux vous rappeler plus tard ?
-On verra, ok, merci

-Bonjour, je m’excuse, c est de nouveau moi, est-ce que je vous dérange? Je vous rappelle parce que vous n’étiez pas dans votre bureau…
-Je vous ai dit que non
-c est qu’à l’époque, vous étiez Ministre de la justice…
-Laissez-moi un peu tranquille.

Les coups de téléphone n’étaient pas donnés le meme jour ?
-Non, absolument pas.
-Tu as appelé 24 heures après, donc il a eu le temps de se rappeler de l’affaire.
Et il demandé qu’on le laisse tranquille…Quelle HONTE ! Quelle HONTE !
Et moi, en effet, je les mettrais tous dedans, je les mettrais tous pour faire comprendre combien ils n’ont pas voulu parler de cette affaire !
-Je suis d accord avec le fait que c’est une honte, pour l Italie, qui est représentée par ces hommes politiques qui ne se rappellent même pas de cette affaire. C’est presque, par l’absurde, une provocation, il ne veut pas parler. Je ne me rappelle pas, c’est ahurissant !
Il ne se rappelle pas ne pas avoir signé un document qui aurait éviter le rapatriement.
Et quand vous l’avez appelé une dizaine de fois ces jours-là, bien sûr qu’il se souvient !

-Les télévisions continuent à parler de lui comme la victime d un système.
-Je sais, justement, nous faisons cela pour cette raison.
-Il n a pas voulu me confirmer à moi, parce il disait ne pas se rappeler mais j ai lu un article assez dérangeant, dans le journal, d’une interview qui avait été faite avec Mastella où il confirme avoir rencontré la Ministre de la justice belge à cette période, mais il a nié avoir subi des pressions concernant cette histoire.

Alors, on arrive au moment où les filles ont été placées à l’institut à San Benedetto et où elles fréquentaient une école. L’institutrice de cette enfant, l’institutrice de Fiona a dit avoir écouté son récit spontané et a écrit une lettre ouverte, nous l’avons appelée pour savoir ce qu’elle avait dit.

INTERVIEW DE L’INSTITUTRICE ITALIENNE DE FIONA : MADAME CAPRIOTTI

-Madame Capriotti, vous etes institutrice dans une école primaire et vous avez eu comme élève Fiona Antonini, la fille de Maria-Pia Maoloni et de Rocco Antonini,
-Oui
-Que vous rappelez-vous de cette enfant ?
-Je me rappelle que l’enfant, au début, avait l’air choquée. Dans un premier temps, c’était assez difficile d’interagir avec elle. Elle était épouvantée, elle était dans une institution d’accueil, la maison familiale de Santa Gemma. De plus, elle était séparée de sa maman, elle ne connaissait pas la langue et elle semblait désorientée.
-Vous avez recueilli le récit spontané de Fiona, vous avez ressenti le devoir de l’écrire et d’en rédiger une lettre ouverte ?
-Oui il s’agit d’ un témoignage qu’elle a fait spontanément, et que j’ai rapporté, je faisais des activités de rattrapage, et pendant ce temps -là, certaines histoires vécues émergeaient.
En particulier, à propos du père et du grand père. Quand plus tard, la situation est devenue un peu plus lourde parce que l’enfant racontait des faits particuliers….
-De quel genre de faits particuliers s’agissait-il ? Des fait liés à la pédophilie ?
-Oui. L enfant commençait à pleurer, à se contorsionner prés de moi, a raconter de longues histoires entre de profondes respirations et des larmes, c était très choquant pour moi.
-A partir de votre expérience d institutrice, pouvez vous dire que les dires de Fiona dont vous vous rappelez, mais ils vous ont semble spontanés ?
-Absolument spontanés, oui, cela semblait être des expériences réellement vécues par l enfant.
-La thèse défensive du père et du grand père de l’enfant est basée sur le fait que c est la mère qui conditionnait l enfant a raconter ces histoires et que c est elle-même qui aurait inflige ces lésions physiques sur le corps de l enfant. La petite a-t-elle fait référence a sa mère et a sa relation avec sa mère ? et une deuxième chose, pensez vous que cette thèse défensive du père est possible ?
-L enfant était très liée à la mère, quand on l emmenait faire ces choses et quelle en revenait, elle les racontait a sa maman. Sa parole du début, quand elle est entrée dans l institution, jusque au moment ou n a plus pu voir sa mère, elle la réclamait continuellement, le rapport avec le père, d après ce qu’ elle racontait était un peu ambigu , envers le grand père elle n avait pas une grande sympathie. Je pense vraiment que ce qu’elle racontait, par la simplicité, le récit de l enfant semblaient réellement vécus, dans le sens ou l enfant pleurait désespérément. Elle réussissait a parler et a raconter ces choses.
-Merci pour ces témoignages qui comme on peut l imaginer est très important, et vous enseignez depuis longtemps ?
-Depuis 20 ans, mais notre école est a coté d’une institution d’accueil, et on est prêts à recueillir des enfants qui ont des problèmes
Madame Cappriotti, on vous remercie vraiment pour votre contribution,
-J’espère que cela pourra servir a quelque chose parce que c est vraiment une sale histoire.

La partie la plus terrifiante de toute l histoire et qui permet de faire comprendre comment fonctionne ce monde de la pédophilie commence on commence avec ces enfants avec l histoire de cette fille, ce n est plus une fille, de cette femme qui a été abusée depuis ses trois ans, si je me rappelle bien et qui a été abusée a trois quatre cinq et arrivée a 20 ans, elle est passée de la position d être abusée a se mettre a abuser elle-même. Sans savoir, en le vivant comme une chose absolument normale, parce que dans ce monde, dans cette horreur, elle avait toujours été abusée et elle s est mise a abuser parce que cela se passait dans de grandes villas, dans de grandes auberges. La concomitance entre son histoire et celle de madame Maoloni, qui cherche de l aide des institutions et elle qui a un moment décide que ca suffit, que c est de la folie, elle s enfuit et elle entre en contact avec madame Maoloni parce que elle veut protéger l enfance, c est pourquoi elle veut l aider.
-oui d une manière analytique, nous avons suggérer des choses qui n ont pas pu être prouvées. Maintenant il est arrive le moment de prouver cette partie. Nous devons parler d un réseau de pédophiles. Nous avons cette certitude parce qu’a partir du moment ou a été abandonne l institution, madame Maria Pia Maoloni se révolte et reçoit l appui d une seule association qui s appelle Sos enfance, une association française, non excusez-moi, de l’enfance en danger. Dans cette association, elle raconte son histoire, bien entendu, l association s occupe déjà de beaucoup d histoires, et arrive l histoire de Myriam Lutringer, une fille victime d abus a l âge de deux ans , elle était enfermée par la famille adoptive qui l avait éduquée pour séduire et vendue a tant d occasions a des pédophiles, pardon d etre cru mais c est cela. Des l âge de deux ans madame Lutringer a participe a des fêtes a de véritables festins de pédophiles qui se réunissent en différents endroits du monde, entre la France, l Italie, la Belgique, l Italie, l Angleterre, entre autres. Cette personne raconte son histoire, mais la chose la plus grave est la relation entre les deux histoires est que Miriam Lutringer a reconnu la fille de Maria Pia Maoloni, Fiona, comme une des enfants qui participait a ce type de rencontre. Elle se rappelle de l avoir vue et de l avoir vue en compagnie du grand père et du père dans un village ou il y avait ce genre de fêtes avec des pédophiles.
-Apres la pause nous allons écouter ce témoignage pour faire comprendre quel est ce monde des pédophiles en vérité.

-Bonjour, pour que cette histoire soit complète, il faut expliquer comment on passe du statut d abuse au statut d abuseur. Nous rappelons que le grand père est l unique personne actuellement en procès parce que faute de la signature de Mastella, il n a été possible de mettre que cet individu en accusation. Et c est le tribunal de Fermo qui va faire ce procès. Alors pour le témoignage de Miriam Lutringer, Ariana di biaggio a été très gentille de venir, elle vient pour faire la traduction et également parce qu’elle s occupe de ce genre de situation par la force des choses elle a donc une sensibilité particulière par rapport a la protection des enfants,
Bonjour Ariana, bonjour Myriam,
-Bonjour a tous


Bon, nous allons d abord passer l’interview du grand père.

INTERVIEW DE ROBERTO ANTONINI, GRAND-PERE PATERNEL DE FIONA ET MILLA

-Bonjour monsieur Antonini ?
-Oui ?
-Je suis d une radio italienne, et nous faisons une enquête sur l histoire liee a vos deux petites filles,
Et nous voulons l informer, les enfants vont bien ?
-oui elles vont parfaitement bien,
-Vous les voyez ?
-Nous les voyons tous les jours, elles vont a l école, elles vont bien vraiment, vraiment. Contrairement a ce que raconte la mère qui m a accuse d abus sexuels auprès du tribunal de Fermo,
-C est une procédure, en Italie,
-C est une procédure mais contraire a la loi, contraire au mandat d arrêt international, contraire a la loi qui interdit de faire ca a ses enfants pour faire croire que je suis coupable, c est pour cela qu’elle n a plus la garde,
-Mais nous avons vu une expertise psychiatrique, madame Maoloni serait une personne équilibrée, saine, qui ne ferait pas de mal a ses enfants…
-Cette expertise a été faite par un psychiatre qu elle connait bien depuis longtemps. Elle a eu des expertises de ses amis qu’elle connaissait bien.
-Pourquoi madame Maoloni aurait invente tout cela et occasionne des dommages physiques a ses enfants ? Quelle serait la motivation ?
-La motivation était qu’elle ne voulait pas que le père, parce que les filles étaient très attachées au père, et quand la famille de la mère a vu qu’elles étaient très attachées au père, elles ont voulu la détacher du père, elle emmenait toujours les enfants avec elle, avec elle et avec sa famille. On ne pouvait plus les voir, toujours de peur que les filles s attachent au père. Ils ne supportaient pas cela et ils ont du inventer une chose grave.
-Vous dites qu’elle aurait fait tout cela pour pouvoir vous éloigner vous et le père des enfants ?
-Vous avez tout compris, la fille était obligée de raconter, sa mère l emmenait chez le docteur et l enfant était obligée de raconter au médecin que le père lui mettait la main dans la culotte, qu il la touchait.
-Oui mais les enfants ont été rapatriées en Belgique a l encontre d une sentence du tribunal d Ancona et en suivant la décision d un tribunal qui n est pas un tribunal de cassation, et qu’on a donc pas la compétence de demander un rapatriement.
-Pourquoi, parce que cette sentence était basée sur le fait que la mère, lorsqu’elle a kidnappe les enfants, elle les a kidnappées,
-Mais expliquez moi une chose, parce que a ce moment la, la mère avait la garde des filles et le père avait le droit de les voir seulement un weekend sur deux et sa garde n était pas encore terminée, aussi en terme de loi, elle était autorisée a les emmener en Italie, pour faire un voyage.
-Non parce que le weekend lorsqu’elle est partie, c était le weekend pendant lequel mon fils avait la garde,
-Et expliquez moi autre chose, nous avons ici un témoignage d une fille qui a témoigne pour le procès ici a Fermo, Myriam Lutringer et qui a participe a de vrais orgies pédophiles et qui dit avoir vu ces filles, avec vous et votre fils..
-Cette personne, selon moi, n est pas une référence, mais il y a une référence a cette association française, au compte de la mère, et qui vient raconter des choses. Cette association ne compte pour rien, elle combat la loi, parce que cette fille, nous ne l avons jamais vue, nous ne la connaissions pas, elle était a 1000 kilomètres d ici. L autorité n a rien voulu écouter, il est vérifié que c est une droguée, une droguée notoire, connue de la police française, de Reims, de la région de Reims, une droguée et une prostituée, elle se prostitue depuis ses seize ans. Donc c est une prostituée qui se fait payer pour raconter ces trucs.
-Ce que vous dites en substance, c est que cette personne est payée par madame Maoloni pour dire ces choses ?
-Pas madame Maoloni personnellement, mais cette association : enfance en danger, qui combat toute la justice française parce que ce qu’ils font est illégal, ils font tout cela pour faire parler d eux, qu ils sont les gens qui ont découvert ces choses. C est une association de mythomanes, de tous genres. Cette demoiselle est payée par cette association mais pas directement par madame Maoloni parce que madame Maoloni ne connais pas cette demoiselle, elle ne la connait pas du tout.
-Madame Maoloni aimerait revoir sa fille de deux ans,
-Le service social du tribunal des mineurs lui avait donne la permission de téléphoner mais comme cette femme, comme elle le fait toujours, a fait une manifestation via internet, au monde entier, en disant que nous les avions kidnappées, que nous les avions séquestrées et que nous les violions tous les jours. Alors quand les services sociaux ici en Belgique n ont pas vu cela, il n a plus été permis pour elle de voir les enfants. C est pour protéger les enfants parce que madame Maoloni, par téléphone, les a surement conditionnées a dire ces choses.
-Pour essayer de tirer cela au clair, nous allons invite sur le plateau la témoin, Myriam Lutringer, pour raconter sa version et raconter son expérience. Nous rapporterons tous les commentaires et comme ce discours sera fait en votre présence, vous pourrez entendre tout sans manipulation. Ca va ?
-ca va.
-Merci au revoir
-Au revoir.

Nous reprenons l antenne pour rappeler une chose, après l interview avec le grand-père qui est inculpe comme le rappelait Giuseppe Lemonaco, nous allons entendre dans un moment Myriam Lutringer avec.
-Une chose par rapport a l interview avec le grand père, au début, il ne dit pas qu’il voit les enfants, ce sont les instructions du tribunal qui…
-Le tribunal ne peut faire ce genre d enquête, mais cet appel téléphonique,
-Le grand père dit que lorsque la mère est venue ici avec les filles, c était le weekend ou le père avait la garde, or cet argument n est pas tout a fait vrai, donc la mère avait le droit de venir.

Bon nous allons écouter le témoignage alors Myriam, racontez nous votre histoire, comment cela a commence et comment elle est passée de la situation d abusée a celle d abuseuse, en grandissant, dans ce monde ce genre de chose arrive.

INTERVIEW DE MYRIAM LUTRINGER, TEMOIN FRANÇAIS QUI A RECONNU LA PETITE FIONA DANS DIVERSES CEREMONIES DE PEDOPHILES

« J’ai été adoptée à cinq ans et j’ai commencé à vivre ces horreurs à l’âge de sept ans. J’ai subi des abus par mes parents adoptifs, mère et père. Au début, c’était des approches délicats, puis de plus en plus terribles. De victime, je suis également devenue abusante. Cela a été un parcours de pressions psychologiques. Ils te font croire qu’il s’agit d’une situation normale. A un certain moment, j’ai constaté que mon frère était en train de vivre la même tragédie. Ce n’était plus possible. Je me suis adressée à une association internationale reconnue et qui a son siège à Paris ».

Comment est ramifiée et structurée cette loge de pédophiles ?
« Il s’agit d’une organisation internationale avec une hiérarchie bien précise. Elle a une forme pyramidiale. Au somment de tout, il y a un chef qui commande et dicte les ordres du haut. Puis, il y a les responsables nationaux, qui à leur tour, font filtrer les directives dans différents pays. La communication voyage à travers internet, avec des codes bien précis ».

Myriam, vous êtes témoin dans le procès sur le cas Maoloni. Vous avez déclaré avoir rencontré les enfants et les Antonini, père et fils. Est-ce vrai ?
« Oui, je le confirme et je ne changerai pas une virgule de mes déclarations ».

Dans quel contexte, vous avez vu les enfants et les sieurs Antonini ?
« Je les ai rencontrés oui, mais j’ai vu seulement la fille aînée de Madame Maoloni. Je l’ai croisée dans ce qu’ils appellent, les cérémonies sexuelles. Les rencontres ont eu lieu en Belgique, en France, en Italie et en Allemagne. Dans ces contextes, les enfants subissent des abus par des personnes importantes et qui ont un certain pouvoir. »

Qui fréquente ces rencontres ?
« Ce ne sont pas des ouvriers. Ce sont des personnes aisées, politiciens, gens de pouvoir et qui ont de l’argent. C’est pour cette raison que la justice n’avance pas. Parce qu’il existe des protections importantes autour de ce réseau ».

Qui étaient tes parents adoptifs ?
« Mes parents étaient aisés ».

Comment s’organisent ces rencontres ?
« Le chef de l’organisation appelle les subordonnés au niveau national. Ils apportent aussi les enfants. Les communications arrivent sur internet, avec des codes bien précis ».

Qui sont les enfants victimes du réseau ?
« La grande majorité des enfants qui disparaissent sont des mineurs abusés dans ce réseau de pédophiles internationaux. Il y a des personnes payées pour enlever les enfants. Les victimes sont choisies sur base de critères précis, comme la couleur des cheveux et des yeux ».

Rentre t-on dans ce réseau seulement pour l’argent ?
« Non, pour le plaisir et l’argent ».

Comment surviennent ces rencontres ?
« Ce sont des cérémonies, comme celle de l’habit de mariée. Elles se basent sur des rituels précis. Ce ne sont pas uniquement les enfants qui doivent être travestis, les adultes le font aussi. »

Combien de fois avez-vous participé à ce type de rencontres et ou’ ?

« Combien de fois j’y ai participé, je ne saurais pas le dire. De nombreuses fois. Je suis allée à des rencontres en Italie, en Belgique, en France, au Luxembourg et en Allemagne ».

En Italie, ou’ ?
« Dans la zone de Rome et de Pise, en ville et régions voisines ».

Pourquoi l’on ne parle jamais de ces réseaux de pédophilie ?
« On ne se préoccupe pas de la pédophilie car il y trop d’implications politiques et de conséquentes protections. Il est important de comprendre que ce phénomène représente une urgence grave. Tous les enfants sont en danger ».

Vous êtes en train d’écrire un livre, est-ce vrai ?
« Oui, mais personne ne veut assumer le risque d’éditer mon livre. »

Le motif ?
« Le même pour lequel la justice belge fait semblant que le problème n’existe pas ».

Vous avez témoingné en déclarant avoir vu la fille aînée de Madame Maoloni participer à ces rencontres, mais la justice belge ne vous a jamais entendue.
« Personne ne m’a appelée en Belgique pour écouter mon témoignage ».

Quand vous êtes venue la première fois en Italie, vous avez perdu votre ordinateur et il vous a été rendu sans disque dur. Que contenait-il ?
« Il y avait le dossier pénal, avec mes preuves ».

Avez-vous reçu des menaces ?
« Oui, j’ai reçu des menaces et ma voiture a été objet d’actes de vandalisme. Ils m’avaient détruit les freins ».

Vous avez aussi reçu un coup de téléphone de Rocco Antonini, le père des enfants ?
« Oui, j’ai été menacée au téléphone par Rocco. Il m’a dit qu’il me tuerait ».

Vous avez peur et que voulez-vous faire encore ?
« Oui, j’ai une peur au quotidien pour moi et pour les personnes que j’aime. C’est une bataille. Je revis l’horreur de ces violences jour après jour. Mais, je ne veux pas m’arrêter. Pour aider les enfants qui sont victimes de ce drame. »

Un des maris des inculpés dans le cas de Rignano Flaminio a dit qu’il n’existe pas un réseau international de pédophiles, que ce sont des histoires….
« Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage… »



INTERVIEW EN ITALIEN

La trasmissione radiofonica Te la do io Tokyo (per ascoltarla) tema: pedofilia, Snuff-Film,Maria Pia Maoloni e la sconcertante testimonianza di Miriam, che ha partecipato a festini pedofili, dall’età di 2 anni oggi ha 20 anni

feb 21, 2009


Iniziamo questo viaggio all’inferno con una premessa:
quando veniamo a conoscenza di fatti di cronaca legati alla pedofilia, quasi sempre è un singolo che ha commesso il reato dell’abuso, quasi mai si sono potuti avere dei riscontri che dietro ci sia un’ organigramma guidato da un’attenta rete fatta di piacere e di bussines, l’organizzazione dei pedofili.
In America abbiamo avuto delle testimonianze che queste organizzazioni esistono, proprio la video testimonianza di Paul Bonacci fece molto scalpore per le dichiarazioni raccapriccianti che il ragazzo fece su come venivano perpetrati gli abusi su bambini e ripresi fino quando la BESTIA raggiungeva il massimo del piacere con la morte del bambino, questo è uno Snuff-Film, nella testimonianza ci sono ritagli di giornali e tutta un inchiesta che in America allora coinvolse anche esponenti del mondo politico, gente importante, gente che conta, la solita gente per bene insospettabile, al di sopra di ogni dubbio e sospetto, ed è proprio questo che inganna……
In queste due testimonianza che ci raccontano dalla trasmissione radiofonica TE la do io Tokio, condottp da Mario Corsi, ci spostiamo tra l’Italia e il Belgio. Le storie raccontate in prima persona dalle dirette interessate, La signora Maria Pia Maoloni che ora vive in Italia e Miriam che oggi ha 20anni. Alla sig, Maoloni le sono state sottratte le figlie che ora sono con il nonno e il padre, gli stessi che le hanno abusate.
Quando Fiona Milla furono trasferite in un istituto, per conseguenza di una perizia che fu redatta alla mamma da dei psicologi appena laureati che del tutto riformulata concludendo che la signora Maoloni non era affetta da nessun disturbo psichico. La sinora Moloni fece visitare le figlie in più occasioni, visto che le bimbe accusavano dolori nel basso ventre o al fondo schiena, e i referti medici erano sempre gli stessi: le bambine presentavano segni di violenze fisiche per l’introduzione forzata nei genitali o nell’ano di oggetti, o come poi avrebbero riferito alla mamma e ai medici stessi, che era papà che spingeva col dito e le faceva tanto male!
I referti medici sono molteplici, dal referto del medico di guardia, al medico di turno in ospedale dagli specialisti, tutti concordi nell’accertare che le bambine hanno subito violenza sessuale, formando così l’accusa che oggi pende sul capo del nonno paterno al padre invece non è stato possibile formulare la stessa accusa perchè all’epoca è venuta a mancare la firma dell’allora Ministro Mastella che autorizzava il tribunale a procedere contro un cittadino straniero. Quando è stato raggiunto telefonicamente , Mastella ha riposto alla redazione di Te la do io Tokyo, che lui non ricordava, che non poteva dire nulla! Mastella se non sbaglio è lo stesso Ministro che andò a trovare le Maestre di Rignano Flaminio quando erano detenute nel carcere di Rebibbia.
Dai racconti delle bambine in seguito ci saranno dei collegamenti con un altro caso di una ragazza che si chiama Miriam, la quale non ha mai conosciuto le ragazzine della signora Maria Pia Maoloni, Fiona e Milla, ma che ricorda di aver incontra in compagnia del padre e del nonno Fiona, in uno dei festini che venivano organizzati con uomini e donne appartenenti ad un certo ceto sociale. Le portavano nel castello dove c’erano tante signore vestite bene. Qui le storie delle due si intrecciano, Miriam racconta le stesse cose che raccontano le sorelline Belghe, orge con bambini, bambini costretti a bere sciroppo che poi le faceva venire una leggera sonnolenza, gente mascherata, rituali dove ci si vestiva di bianco e poi si abusavano e si riprendevano, loro i più ingenui e indifesi, i bambini.
La testimonianza di Miriam, è una di quelle cose che abbiamo letto quando in alcuni casi ancora aperti si parlava di sette, di organizzazioni, di rete dei pedofili, con la differenza che Miriam, ragazza adottata, ha vissuto fin dall’età di 2 anni questo inferno, crescendo con questo concetto, credendo che fosse la normalità, così diventa da abusata, a abusante,. Giunge un giorno che scatta qualcosa in lei che le fa dire basta. Si rende conto che tutto quello che gli sta accadendo intorno è morboso e mostruoso e che non è normale, e decide di uscirne fuori. E’ qui che il caso ha voluto che anche la signora Moloni chiede aiuto e tutte e due si ritrovano nello stesso istituto per essere aiutate. Miriam riconosce Fiona, ricordandola in compagnia del nonno e del Padre, li ricorda a quelle feste di abusi sessuali organizzate dai pedofili.
Miriam è una testimone, che oggi ha 20 anni, racconta che sono ben organizzati, che sono festini che si svolgono in castelli, ville alberghi….frequentati da uomini politici, uomini e donne influenti, ricchi, che le località in cui si organizzano sono ben precise e che e tra di loro si scambiano informazioni tramite internet, attraverso pagine con degli algoritimi ben precisi, tutto questo nell’assoluto silenzio e indiscrezione!.
Miriam, racconta di essere stata minacciata dal nonno di Milla e Fiona, di essere stata minacciata di morte se avesse parlato. Ma come mai, se i due non si conoscevano? Evidentemente le ragazzine sono state a quei festini, addirittura Miriam ricorda che in alcune occasioni è venuta anche in Italia, a Roma e nei dintorni di Roma per partecipare ad uno dei festini organizzati in ville, con bambini piccoli.
Questo è un caso dove in Belgio si sono mobilitati addirittura gli aerei militari per cercare di riportarle in patria le due piccole Milla e Fiona, ma perchè cariche così in alto si mobilitano? Mi sembra abbastanza chiaro…….
Ora c’è un processo in atto, molte cose non sono state dette perché sono così forti che si finirebbe per essere morbosi, ma se ascoltate la trasmissione, (che non me ne vogliano a male la redazione) da cui è partita l’inchiesta sulla pedofilia, Te la do io tokyo, ho estrapolato il pezzo in cui si parla solo della pedofilia.
La trasmissione l’ho divisa in due parti, la prima parte spiega tutto quello che ascolterete e potrete ascoltare la testimonianza della Signora Maria Pia Maoloni, e la tentata telefonata fatta a Mastella.
Nella seconda parte potrete ascoltare la testimonianza di Miriam e dei festini organizzati per gli incontri tra pedofili, e la telefonato del nonno di Milla e Fiona, indagato per abusi sessuali.
L’ascolto della trasmissione non è indicato per bambini, quindi se nei pressi avete dei bimbi non è il caso di ascoltarla, visto i contenuti forti.




Lo speciale sulla pedofilia andato in onda questa mattina a Te la do io Tokyo

20 Febbraio - 18:28

Questa mattina, durante la trasmissione Te la do io Tokyo, condotta da Mario Corsi, è andato in onda uno speciale sulla pedofilia a cura di Giuseppe Lomonaco ed Adriano Valentini. Per chi non l'avesse ascoltato può scaricarlo integralmente dalla sezione Downloads - categoria Radio: il file è inchiesta-20-02-09.zip


MARIA PIA MAOLONI (madre delle due bambine)

Come si è accorta delle anomalie di sua figlia?
“La mia primogenita ha cominciato ad ammalarsi quando aveva tre anni e mezzo. Faceva incubi, era anemica e non mangiava più. Quando ha cominciato a fare certi disegni ho capito. C’era qualcosa che non andava. La piccola descriveva il nonno paterno che la invitava in camera e faceva dei giochi strani. Gli stessi si ripetevano col padre. Entrambi intimavano alla bambina di non dire
nulla alla madre.”

Cos’ha fatto a quel punto?
“Ho portato la mia bambina all’ospedale, dal pediatra di turno. Lei ha raccontato al dottore quello che le faceva il padre. La piccola è stata sottoposta ad un’altra perizia di un medico generico, nel luglio del 2006.”

Cosa hanno fatto le istituzioni belghe?
“Non voglio dire che le istituzioni in Belgio siano negligenti, ma nel mio caso hanno girato tutto contro di me. Mi hanno detto che ero stata io a provocare danni fisici e psicologici sulle bambine. Io stessa sono stata sottoposta a perizie mediche in Italia ed in Belgio. Tutti, all’unanimità, hanno certificato che sono una persona sana, equilibrata e normale. Dopo cinque anni di calvario
ho capito che mi trovavo di fronte ad un caso di protezione dei pedofili. Non si trattava solo di incesto familiare, ma di una vera e propria rete pedo-pornografica. Si volevano proteggere altre persone che erano coinvolte nel giro e non dovevano essere identificate.”

Ha le prove di questo?
“Sì. Il Direttore del servizio di protezione giudiziaria a Mons mi ha consigliato di cambiare atteggiamento, di finire la guerra e non tormentare più il padre delle bambine. Se continuerò a fare baccano su questa storia saranno interrotti i contatti con le piccole. Mi ha detto questo."



TESTIMONIANZA DELLA SIGNORA CAPRIOTTI, UNA MAESTRA DELLA FIGLIA DELLA SIGNORA
MAOLONI

“Ho incontrato la bambina quando era ospite della casa famiglia. All'inizio era sconvolta. Era stata allontanata dalla madre, non conosceva la lingua, era disorientata. Mentre facevamo attività di recupero mi raccontava episodi vissuti col nonno e col padre. Fatti di pedofilia. Ne parlava e si stringeva a me, piangeva. E' stata un'esperienza sconvolgente."

La tesi difensiva del padre e del nonno va contro la madre..
"La bambina era molto legata alla mamma. Mi diceva che le raccontava quello che le succedeva. La cercava continuamente. Il rapporto col padre, invece, era ambiguo. Il nonno non le stava simpatico."

ROBERTO ANTONINI, il nonno della bambina. L'unica persona sotto processo al Tribunale di Fermo per il caso Maoloni. Senza la firma dell'allora Ministro della Giustizia, Clemente Mastella, non si è potuto procedere contro il padre.

Stiamo facendo un’inchiesta sulle sue nipoti. Come stanno?
“Le bambine vanno a scuola tutti i giorni.Le vedo ogni giorno! Stanno veramente bene, contrariamente a quello che dice la madre."

Ma le violenze sono certificate da perizie...
"Le perizie sono state commissionate dalla madre a medici e psichiatri che conosce bene, amici suoi. La donna ha fatto tutto per andare contro il padre delle bimbe. Voleva che le piccole stessero sempre con lei. Mio figlio non poteva uscire da solo con loro. La madre obbligava la primogenita a dire che il padre le metteva le mani addosso."

Esiste una testimone, Myriam Lutringer. Lei avrebbe visto sua nipote, lei e suo figlio partecipare a degli incontri organizzati da una rete di pedofili internazionale..
"Myriam? Lei è legata ad un’associazione francese che ascolta le madri e poi trova persone per rendere i loro racconti attendibili. Si tratta di una struttura illegale e perseguita dalla giustizia francese. La donna è drogata e si prostituisce dall’età di sedici anni. E’ pagata da questa associazione.”
I servizi sociali belgi hanno ostacolato i contatti con la madre...
"I servizi sociali belgi avevano permesso un contatto telefonico tra le bambine e la madre, ma lei ha detto che le piccole erano state rapite ed avevano subito violenza dal padre. A quel punto le hanno impedito qualsiasi contatto telefonico."

MYRIAM LUTRINGER - Una donna vittima di abusi sin da bambina che, crescendo è diventata a sua volta abusante. Testimone al processo sul caso Maoloni.

Myriam, ci racconta la sua storia?
“Sono stata adottata a cinque anni ed ho cominciato a vivere questi orrori all’età di sette. Ho subito abusi da entrambi i genitori adottivi, madre e padre. All’inizio erano approcci delicati, poi sempre più terribili. Fino a quando da vittima sono diventata anche io abusante. E’ stato un percorso di
pressioni psicologiche il mio. Ti fanno pensare che si tratti di una situazione normale. Ad un certo punto ho visto che mio fratello stava vivendo la stessa tragedia. Non era possibile. Mi sono rivolta ad un’associazione internazionale riconosciuta, con sede a Parigi.”

Come è ramificata e strutturata questa loggia di pedofili?
“Si tratta di un’organizzazione internazionale con una gerarchia molto netta. Ha una forma piramidale. A capo di tutto c’è un direttore che comanda e detta gli ordini dall'alto. Poi ci sono i responsabili nazionali che, a loro volta, fanno filtrare le direttive nei vari paesi. La comunicazione viaggia su internet, con dei codici ben precisi.”

Myriam, lei è test nel processo sul caso Maoloni. Ha dichiarato di avere incontrato le bambine e gli Antonini, padre e figlio. E’ vero?
“Si, lo confermo e non cambio di una virgola le mie dichiarazioni."

In quale contesto lei ha visto le bambine ed i signori Antonini?
“Li ho incontrati sì, ma ho visto solo la primogenita della signora Maoloni. L’ho incrociata in quelle che loro chiamano... cerimonie sessuali. Gli incontri hanno luogo in Belgio, Francia, Italia e Germania. In questi contesti i bambini subiscono abusi da persone in vista, con un certo potere.”

Chi frequenta questi incontri?
“Non sono operai. Sono persone benestanti, politici, gente con potere e denaro. Per questo la giustizia non va avanti. Perché esistono coperture importanti a questa rete.”

I tuoi genitori adottivi chi erano?
“I miei genitori erano benestanti.”

Come si organizzano questi incontri?
“Il capo dell’organizzazione chiama i sottoposti a livello nazionale. Loro portano anche i bambini. Le comunicazioni avvengono su internet, con dei codici ben precisi.”

Chi sono i bambini vittima della rete?
“La maggior parte dei bambini che spariscono sono minori abusati da questa rete di pedofili internazionali. Ci sono persone pagate per rapire i bimbi. Le vittime sono scelte in base a criteri precisi, come il colore dei capelli e degli occhi.”

Si entra a far parte di questo circolo solo per soldi?
“No, per piacere e denaro insieme”.

Come avvengono questi incontri?
“Esistono delle vere e proprie cerimonie, come quella dell’abito da sposa. Si basano su rituali precisi. Non sono solo i bambini ad indossare dei costumi, anche gli adulti lo fanno.”

A quanti incontri di questo tipo ha partecipato e dove?
“Quante volte ho partecipato non lo saprei dire. Troppe volte. Sono stata ad incontri in Italia, Belgio, Francia, Lussemburgo e Germania."

In Italia dove?
"Nelle zone di Roma e Pisa, in città e località vicine.”

Perché non si parla mai di reti di pedofilia?
“Adesso non ci si occupa della pedofilia perché ci sono troppe implicazioni politiche e conseguenti coperture. E’ essenziale capire che questo fenomeno rappresenta un’emergenza grave. Sono a rischio tutti i bambini."

Lei sta scrivendo un libro, vero?
“Sì, ma nessuno si vuole assumere il rischio di pubblicare il mio libro.

Il motivo?
"Lo stesso per il quale la giustizia belga fa finta che il problema non esista."

Lei hai testimoniato dichiarando di aver visto la primogenita della signora Maoloni partecipare a questi appuntamenti, ma la giustizia belga non la ascolta..
“Nessuno mi ha mai chiamato in Belgio per ascoltare la mia testimonianza.”

Quando l'altra volta è venuta in Italia ha perso il computer che le è stato ridato senza disco fisso. Cosa c'era dentro?
“C’era il dossier penale, con le mie prove.”

Ha ricevuto minacce?
“Sì, ho ricevuto minacce e la mia auto è stata oggetto di atti vandalici. Mi hanno manomesso i freni.”

Ha ricevuto anche una telefonata da Rocco Antonini, il padre delle bambine?
“Si, sono stata minacciata al telefono da Rocco. Lui mi ha detto che mi avrebbe ucciso.”

Ha paura e cosa vuole fare ancora?
“Sì, ho una paura quotidiana per me e per le persone che amo. E' una battaglia. Rivivo l’orrore di quelle violenze giorno dopo giorno. Non mi voglio fermare, però. Per aiutare i bambini che sono vittima di questo dramma."

Uno dei mariti delle indagate nel caso di Rignano Flaminio ha detto che non esiste una
rete internazionale di pedofili, che sono solo storie…
“Quando si vuole uccidere il proprio cane, si dice che ha la rabbia…”


http://www.marione.net/notizie/legginews.php?Action=Full&NewsID=3649


IL MESSAGGERO.IT

Sabato 21 Febbraio 2009

Il caso

Le bimbe contese : Mastella non ricorda

L’emittente romana Centro Suono Sport ieri mattina ha dedicato uno special alla controversa vicenda delle bimbe belghe contese dai genitori, che dall’autunno 2006 alla primavera 2007 furono ospiti in Riviera di un istituto per minori. Nel dibattito, diffuso in Fm nella zona di Roma e in internet, sono intervenuti Maria Pia Maoloni, la mamma delle piccole F. e M., il nonno paterno delle bambine, Roberto Antonini, l'insegnate Capriotti, maestra della primogenita F. durante la permanenza di questa in città, la testimone francese Myriam Lutringer.
Il conduttore ha cercato di interpellare al telefono l’ex Guardasigilli Clemente Mastella. Dopo un laconico «non ricordo» ha riattaccato. L’ex Ministro fu sollecitato per chiedere la rogatoria internazionale per il padre delle bimbe, ma non attivò le procedure, lasciando scadere i termini per processare in Italia l’uomo, accusato dall’ex moglie di presunti abusi sulla primogenita.
Myriam Lutringer ha riferito di aver riconosciuto in Belgio le piccole mascherate da principesse o da spose, in ambienti pedofili. Il sig. Roberto ha chiarito che le nipoti si trovano in buona salute in Belgio e smentito la testimone, asserendo che la donna farebbe parte di una associazione francese non riconosciuta (circostanza confutata dalla Lutringer). Ha altresì affermato che la Maoloni avrebbe inventato gli abusi perché vuole le figlie tutte per sé e i certificati che attestano di essere sana di mente sarebbero opera di persone conniventi.
La Maoloni si è difesa, ricordando che i test che accertano la sua salute mentale sono stati redatti da psichiatri di fama quali Francesco Bruno di Roma e Giorgio Gagliardi di Milano. La maestra di F. ha spiegato di aver raccolto le confidenze dell’alunna, secondo cui la piccola sarebbe stata oggetto in Belgio di attenzioni particolari. L’8 luglio il nonno dovrà comparire al Tribunale di Fermo, con l’accusa di presunta violenza sulla nipote maggiore.
F.Cam.

http://sfoglia.ilmessaggero.it/view.php?data=20090221&ediz=07_MARCHE&npag=40&file=I_2964.xml&type=STANDARD

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