samedi 23 mai 2009

RESUME EN QUELQUES LIGNES...

Affaire Maoloni/Antonini:

Maria-Pia Maoloni et Rocco Antonini vivaient près de Mons, avec leurs deux petites filles, Fiona (née le 29/04/1999) et Milla (née le 14/06/2003). Ils s’entendaient sans problèmes. Lui est éducateur dans un centre pour enfants handicapés près de Charleroi et elle, professeur et assistante de recherche en psychologie, à l’Université de Mons.

Rocco est le fils de Roberto Antonini, condamné pour faux et trafic de faux tableaux en 1998 et 2006 avec la complicité d’avocats, notaire et notables (affaire Glineur- Debouche) dans la région de Mons et Bruxelles.
Le mariage bascula en janvier 2004, suite aux révélations d’abus sexuels de leur fille Fiona (4,5 ans) à sa maman et à la découverte d’images pornographiques dont certaines à tendance pédophilique ainsi que de centaines de photos d’enfants et gens inconnus sur l’ordinateur de Rocco. Il ne s’agit pas de pédo- pornographie, décrétera ultérieurement le juge d’instruction belge (alors que plus récemment l’expertise du disque dur a été faite en Italie et a considéré ce contenu comme pédo- pornographique). Fiona accusa son père, ainsi que son grand-père paternel. Elle assura également avoir été abusée par d’autres hommes, en présence d’autres enfants, ou’ ceux-ci étaient anesthésiés, maquillés et déguisés, et ensuite violentés pendant que d’autres adultes filmaient ces scènes de violences. Ces orgies se déroulaient, toujours selon les dires de Fiona, dans des châteaux et autres lieux luxueux.
Dès ces révélations, le père a traité sa fille de menteuse et a quitté le domicile conjugal dans la semaine, jour où il porte plainte contre sa femme pour aliénation parentale. Il ne reviendra que quelques jours plus tard, accompagné de son père et un serrurier, pour voler l’ordinateur portable et d’autres appareils vidéo. Elle porte alors plainte contre lui et le grand-père pour viols et attouchements sur mineurs et vol (Première plainte déposée le 05/02/2004). La maman se constitue partie civile et une instruction pénale pour viols sur mineurs est ouverte.
Aucune enquête sociale réelle et sérieuse n’a été faite chez le grand-père alors que Fiona a donné beaucoup de détails. Ils ont toutefois eu l’interdiction de voir les enfants en dehors de « l’espace rencontre » mais ces visites n’étaient pas toujours surveillées.
Les enfants furent placés en décembre 2004, sous prétexte que la mère « pourrait devenir dangereuse si une autre vérité (judiciaire) se faisait jour ». Durant cette période la mère, toujours accusée d’aliénation parentale, s’est évertuée à prouver tout d’abord qu’elle était saine d’esprit. Outre plusieurs rapports de psychologues et psychiatres faits à la demande de la maman, à sa demande encore, un rapport  très approfondi de sa personnalité a été établi  par un médecin psychiatre très renommé à BXL (Dr Golzberg), expert auprès des Tribunaux, afin de contrecarrer les expertises faites à Charleroi, par un centre (C-Bex) désigné à cet effet par la justice de Mons, mais où ne travaillaient que des jeunes psychologues sans expérience (diplômés en 2003 et 2004). Un autre médecin psychiatre, de BXL (Dr Hebborn), qu’elle a consulté volontairement et régulièrement pendant cette période de placement des enfants, a également attesté de sa normalité. Un psychiatre, criminologue, renommé sur le plan international, le Dr Bruno Franceso a également affirmé que la mère est tout à fait équilibrée, normale et qu’elle ne représente aucun danger, ni pour elle-même, ni pour ses enfants, ni pour la société.

                                         
A leur sortie de l’institution, six mois plus tard (juin 05), la garde et l’hébergement principal fut accordée à la mère moyennant un droit de visite au père, sans surveillance, un we sur 2 et la moitié des vacances mais interdisant tout contact avec les grands-parents paternels (décision de l’arrêt de la Cour d’appel de Mons du 30/05/2005).  Malgré l’instruction pénale ouverte pour viols sur mineurs, les enfants devaient aller et rester chez leur père, sans aucune surveillance ni protection, les weekend et la moitié des congés scolaires.  Au résultat, après quelques mois, Fiona et Milla revenaient de chez leur père en pleurant et disant qu’elles avaient mal. Les examens gynécologiques ont démontré à chaque fois qu'elles avaient des vulvites et fissures anales, Fiona a même parlé des violences sexuelles qu’elle avait subis de la part de son père au service des urgences d’un hôpital de Mons (pédiatre et gynécologue) ainsi qu’à plusieurs reprises à son généraliste et au pédiatre. Ces éléments n’ont jamais été pris en considération par la justice belge qui parlera de médecins « complaisants » ! La maîtresse de classe de Fiona a également témoigné, mais ceci est resté sans effet. Plus de 30 témoins, dont la plupart ont déposé un témoignage à la police, n’ont pas été pris en considération.

Childfocus et son célèbre service de "mesures préventives vis-à-vis de parents, ou même d’enfant une fois alerté d’un cas potentiel de l'exploitation sexuelle", envoya Maria-Pia chez SOS-ENFANTS Mons, qui à son tour n’a jamais été disposé à la recevoir quand les enfants se plaignaient en rentrant de chez leur père.
Fiona aurait beaucoup d’imagination et leur mère aurait elle-même infligé les blessures aux enfants, assurèrent les accusés, thèse qui fut reprise par le Parquet de Mons. Or, le Dr Murillo Perdomo, docteur en psychologie, criminologie et expert depuis plus de 30 ans, auprès des Tribunaux (à un niveau national et international), qui a fait le suivi psychothérapeutique de Fiona pendant plus d’un an, a envoyé des déclarations spontanées au Parquet de Mons pour confirmer les violences sexuelles sur Fiona, commises dans le milieu paternel et pour leur signaler que les enfants étaient en danger en présence de leur père et dans le milieu paternel, mais celles-ci n’ont jamais été prises en considération, il n’a jamais été entendu. Bien au contraire, la justice a considéré cela comme un entêtement de la mère à vouloir prouver ce qui ne l’était pas et a décidé de replacer les enfants en institution durant les vacances d’été 2006.
Le 3 octobre 2006, après presque 2 ans d'immobilisme, Maria-Pia emmena ses filles en Italie, ce qui fut le départ d’un chassé-croisé de procédures d’urgence. Il ne fallut que quarante-huit heures à la justice belge pour lancer un mandat d’arrêt international, l'accusant d’enlèvement parental alors qu’elle avait la garde principale de ses enfants au moment de son départ. Elle fut emprisonnée quatre jours, puis assignée à résidence pendant deux semaines. Le temps que la Cour d’Appel d’Ancône (Italie) décrète qu’il n’y avait aucun fait constitutif d'enlèvement parental (26/10/2006) et la libère sans condition, entre temps la justice belge avait déchu la mère de ses droits et décidé de rendre les enfants aux présumés pédophiles. 
Quant aux deux enfants, elles furent mises dans une institution italienne dès le début de leur arrivée en Italie, suite à l’arrestation de leur maman, les deux parents n’ayant la possibilité de les voir qu’au bout de 3 mois à raison d’une fois tous les 15 jours à tour de rôle.
En Belgique, le père obtient la garde exclusive des enfants, par une décision du tribunal de la jeunesse de Mons, le 27/03/2007.

Le 19 mai 2007, les enfants sont rapatriés en Belgique en secret et sans avertir la maman.  Ceci sur la base d’une décision du Tribunal des Mineurs d’Ancona, nonobstant qu’il y avait déjà précédemment un arrêt de la Cour d’appel d’Ancona qui révoquait le rapatriement des enfants en Belgique (arrêt du 12 décembre 2006).  Donc, le Tribunal des Mineurs d’Ancona n’avait pas la compétence pour décider du renvoi des enfants sur le territoire belge. Les enfants ont donc été enlevées avec la complicité des autorités des deux pays.
Les enfants sont  donc confiées au père, sans aucune protection ni surveillance ; alors qu’une instruction pénale pour viols sur mineurs est toujours ouverte à charge du père et du grand-père paternel, en Belgique et en Italie.
En Italie, un recours en Cassation fût lancé contre la décision de rapatriement des enfants.
En mai 2008, la Cour Suprême de la Cassation de Rome révoque le rapatriement des enfants en Belgique et le considère comme étant illégitime et illégal sur la base des articles 3 et 13 du Règlement Bruxelles II bis. En d’autres termes, les enfants devaient rester en Italie car la mère, en arrivant sur le sol italien, en avait la garde et l’hébergement principal.  De plus, une instruction pénale pour viols sur mineurs étant ouverte, en Belgique et en Italie, les enfants ne pouvaient en aucun cas être confiées au mileu paternel soupsonné de pédophilie.

Plus de onze mille italiens avaient signé une pétition pour leur protection avant cette expatriation.





En Italie, les associations descendirent dans les rues : Les marches de protestations se succédèrent. Alors que, depuis novembre 2006, les noms de Rocco Antonini et Maria Pia Maoloni couvrent la presse italienne, les sites internet, que celle-ci est régulièrement invitée sur des plateaux de télévisions italiens,  la presse belge a maintenu l'omertà (loi du silence) sur leur histoire.
Le Sénateur Antonio Gentile a posé officiellement une question parlementaire à Clemente Mastella, à l’époque Ministre de la justice italienne, sur le comportement de son administration et les éventuelles "pressions de la Belgique". Laurette Onkelinx serait intervenue auprès du ministre italien lors d’un voyage à Rome. En novembre 2006 déjà, juste avant l’Arrêt de la Cour d’Appel d’Ancône interdisant le rapatriement, un avion militaire belge attendait les enfants pour les rapatrier (cfr presse italienne); suite à l’échec de la 1er tentative de rapatriement, la substitut du  Procureur du Roi de Mons Mme Dehalu s’était elle-même déplacée jusqu’à Rome.
Une manifestation importante s’est faite le 20 juin 2007 devant l'ambassade de Belgique à Rome afin de contester la décision de rapatriement des enfants.

Un grand avocat italien, Maître Taormina Carlo (Rome), a décidé de prendre en main, en Italie, la défense des intérêts de la maman et de ses enfants, et par là, de déclarer la guerre à la pédophilie au niveau européen. Tandis qu’en Belgique les choses continuent en silence…
Concernant le volet médico-psychologique, à la demande de l’avocat de la maman deux expertises supplémentaires et  approfondies de la maman ont été réalisées, l’une à Rome, l’autre à Milan, par deux des plus grands experts du pays (Prof. Bruno Francesco et Prof. Gagliardi) et leur équipe attestant, de part et d’autre, qu’il n’y a pas la présence du «syndrome de Munchausen par procuration» chez elle  (nouvel argument de la partie adverse et des autorités judiciaires montoises) et qu’elle ne représente aucun danger ni pour elle-même, ni pour ses enfants, ni pour autrui.
D’autre part, en Italie, le recours en Cassation a été gagné le 27 mai 2008, il casse le jugement du Tribunal des Mineurs de Ancona (qui extradiait les enfants en Belgique) et ceci sans renvoi (pourvoi). Ce qui signifie que la Cour Suprême italienne considère que le rapatriement des enfants en Belgique est  illégal puisqu’il n’y a pas eu enlèvement d’enfant par la mère, aux yeux de la justice italienne.
Par ailleurs, la justice italienne a continué son instruction concernant les faits de viols de la part du grand-père (citoyen italien) ; cela a abouti au « renvoi au jugement » du grand-père, à la demande du Procureur italien, accepté par le juge du Tribunal de Fermo, ce 19 décembre 2008 ; il y a donc un procès, qui a débuté en Italie le 8 juillet 2009, contre le grand-père, inculpé de crimes divers (viols sur mineur, prostitution d’enfants, détention de matériel pédoporno) à l’encontre de sa petite fille Fiona mineure, avec circonstances aggravantes. La maman s’est constituée partie civile. Ce procès arrive à sa fin.
Un autre procès pénal a été entamé en 2010 à Fermo, toujours contre le grand-père pour «diffamation et calomnie» à l’encontre de Maria-Pia.
Entretemps, a été réintroduit une demande d’ouverture d’une instruction pénale pour faits de viols contre le père (la première ayant échoué car le ministre Mastella avait omis de signer dans les délais,  l’autorisation pour la rogatoire internationale), ce qui a nécessité des démarches plus complexes, vu que celui-ci est de nationalité belge, mais elle est actuellement en cours et devrait suivre celle du grand-père puisqu’ils sont accusés des mêmes faits.
On doit également parler des expertises des derniers dessins de Fiona qui ont été faites en 2009 par les Dr.Crotti et Magni (experts éminents en Italie), dans le cadre du procès pénal contre le gd-père, et qui attestent que celle-ci a subi des abus sexuels et continuent à en subir dans le milieu paternel.
Depuis l’enlèvement de ses enfants, en mai 2007, la maman a été privée de tout contact (même téléphonique) avec ses deux fillettes (actuellement : Fiona, 14 ans et Milla, 10 ans), et reste sans la moindre nouvelle concrète d’elles (santé, scolarité, domicile…). Leur père et son avocat, ainsi que le SPJ de Mons et la juge du Tribunal de la jeunesse lui ayant toujours refusé tout contact, même téléphonique, ce qui est inadmissible et constitue en soi un déni de droit au regard des lois internationales.
Bien que la Cour d’appel de Mons a autorisé des contacts sous conditions (surveillance des rencontres) en 2010 ; celles-ci n’ont pas pu avoir lieu car les conditions assorties étaient telles que le Centre, qui avait accepté d’organiser ces rencontres, a changé d’avis et décliné sa proposition à la lecture de celles-ci, jugées impossibles à respecter. Par conséquent, une autre audience est intervenue un an plus tard et a désigné l’espace rencontre de Mons pour organiser celles-ci, mais il a fallu des mois pour la mise en œuvre, pour les mêmes motifs. Cette situation a changé depuis avril 2012, nous le verrons plus loin.
Depuis l’été 2010, la Cellule du Parlement Européen Médiation pour les enfants victimes d’enlèvement parental transfrontalier suit ce dossier. En novembre 2010, l’avocate parlementaire, Maître Mangiante Simona,  s’est rendue au tribunal de Mons afin de déposer la requête d’exequatur de l’arrêt de la Cassation italienne. Maître Mangiante, qui était au greffe et qui attendait l’avocat de Maria-Pia, a été agressée verbalement par la juge d’instruction Laloux. Cette dernière l’a menacée d’enfermement et a appelé les gardes pour la faire sortir du tribunal.  La juge Laloux Véronique est celle qui a émis, contre Maria-Pia, le mandat d’arrêt pour enlèvement d’enfants.  L’avocate parlementaire portera plainte et recevra des excuses officielles des autorités supérieures de la justice. Ce dossier a fait l’objet d’une interrogation parlementaire de Madame Angelilli signée par 31 représentants. Madame Angelili, Présidente de cette Cellule, a également écrit aux Ministres Frattini (affaires étrangères en Italie) et De Clercq (Justice en Belgique) sur le cas de Maria-Pia et de ses enfants.
En janvier 2011, une amie proche de la maman a envoyé à ses connaissances un résumé de la situation et leur a demandé que ceux qui se sentaient concernés par ce drame lui envoient un courrier, adressé au Procureur de Mons, demandant que la maman puisse avoir des contacts avec ses enfants. Beaucoup de personnes (+-30) ont écrit spontanément, le tout a été envoyé un peu plus tard au procureur et surprise ! …toutes les personnes ayant écrit ont reçu un courrier du Procureur de Mons (Dehalu Sandrine), disant que « cette lettre paraît manifestement rédigée par un tiers et vous a été soumise pour signature » et leur demandait l’identité de la personne qui les avait sollicitésDepuis quand une pétition est-elle interdite ? Jusqu’à nouvel ordre nous sommes dans un état de droit et de libre expression !
De leur côté, les grands-parents maternels, après des années de procédure, ont enfin eu l’autorisation d’avoir des contacts avec Fiona et Milla en espace rencontre (1x1h1/2 par mois), elles sont effectives depuis septembre 2011 et se sont extrêmement bien passées ! Les enfants ont recréé le lien avec eux très rapidement et ont demandé si leur « maman était morte » (alors que des courriers et des cadeaux de la maman sont envoyés régulièrement au SPJ, sont-ils distribués ?), les gd-parents ont dit que celle-ci les adorait mais était en Italie, elles ont demandé à voir leur maman et l’assistante sociale a expliqué que leur maman attendait l’autorisation du juge. Suite aux bilans très positifs des rencontres, le juge a pris la décision qu’ils pouvaient les voir chez eux à raison de 1x3h/mois. Le père a souhaité que ces rencontres soient surveillées par quelqu’un de confiance et de son choix, le problème c’est qu’il a prétendu ne trouver personne alors qu’il avait dit publiquement en audience du 4 janvier 2012 qu’il s’engageait à ce que ce soit effectif pour la rencontre de février.
Cet arrêt de la Cour d’appel de Mons,de janvier 2012,  donnant droit aux grands parents maternels, d’accueillir les enfants Fiona et Milla, à leur domicile (une fois par mois à raison de 3 heures) N’ A JAMAIS ETE APPLIQUE’ ni par le SPJ (service de protection judiciaire), ni par l’espace-rencontre (Mme Van Trimpont), ni par le père (qui s’y opposait systématiquement).
Jusqu’en octobre 2012 les rencontres ont eu lieu à l’Espace Rencontre, mais la directrice du centre, afin de ne pas être à défaut par rapport à l’arrêt, a prétendu 3 jours avant la rencontre de novembre que les gd-parents pourraient emmener les enfants chez eux, puis a rappelé 2 jours après pour dire que le SPJ s’y opposait (chose qui avait toujours été) et prétexté que la plage horaire qui leur était destinée avait été donnée à d’autres personnes, suite à cette programmation de sortie, qu’il en était de même pour décembre. Et que par conséquent, ils ne pourraient pas voir leurs petites-filles. Depuis lors les grands-parents n’ont plus vu les enfants puisque l’Espace Rencontre ne veut plus assumer son rôle.
Parallèlement, la situation n’ayant pas évolué pour la maman, à la demande du procureur, le pouvoir central belge a contacté le pouvoir central italien fin 2011, celui-ci a mandaté les services sociaux d’Ancône d’organiser la rencontre du côté de la maman. L’Espace Rencontre de Mons a tardé à répondre aux Services Sociaux d’Ancône mais les choses se sont mises en place.
Le vendredi 9 mars 2012, Maria-Pia a enfin eu le premier contact téléphonique avec ses deux filles Fiona et Milla, pendant 1/4h ; qui s’est très bien déroulé malgré les 5 années de coupure totale. La conversation est restée très sereine et plutôt enjouée mais ce fût un moment d’émotions très intense pour la maman et très probablement aussi pour les enfants. Ensuite, la maman a pu avoir des contacts par webcam, à raison d’une rencontre d’1/4h chacune par mois, il y a eu 10 rencontres, c'est-à-dire jusqu’en décembre 2012.

En fait, le 14 décembre 2012, la connexion « skype » ne fonctionnant pas, la responsable italienne a alors appelé la responsable de l’Espace Rencontre au téléphone, lui a expliqué la situation et demandé que la maman puisse parler à ses enfants, faute de pouvoir les voir, et l’a priée de fixer un autre rendez-vous afin d’effectuer ce « contact visuel»… mais Madame Van Trimpont a refusé catégoriquement. S’en est suivi tout un dialogue de sourds au cours duquel la maman a supplié, avec toutes les larmes de son corps, de pouvoir parler à ses enfants, Madame Van Trimpont refusant que la maman parle au téléphone à ses enfants ce jour-là. La responsable italienne, très étonnée par ces refus, a alors précisé que le jugement de la Cour d’Appel de Mons n’interdisait nullement les contacts téléphoniques entre la maman et les enfants, Madame Van Trimpont a alors accepté mais en disant qu’elle n’autorisait qu’un laps de temps de 5 minutes pour leur dire « bonjour et au revoir » car le temps s’était déjà écoulé !

Péniblement, la rencontre a pu avoir lieu par téléphone mais de manière très raccourcie, au désespoir de la maman et des enfants. Ce fût une réelle torture que cette responsable a infligée volontairement par son comportement inhumain et sans la moindre empathie pour Fiona, Milla et leur maman ou respect de leur souffrance, pourquoi ?
Après 5 années de privation totale avec ses enfants, la maman a pu, durant 9 mois, avoir de très brefs contacts par skype avec ses deux enfants, 15 minutes par enfant – une fois par mois,  au sein de l’espace-rencontre de Mons (du 09/12/2012 au 14/12/2012).
Ces contacts ont cessé suite à la décision de l’Espace Rencontre de ne plus intervenir dans ce dossier, sous prétexte de subir trop de pressions. Or, tous les rapports italiens étaient extrêmement positifs sur les rencontres entre la maman et ses enfants et ont signifié qu’il ne fallait à aucun prix les interrompre. Quant aux rapports de l’espace rencontre, après avoir été très positifs pendant des mois, curieusement le dernier est devenu très mitigé, la responsable expliquant en audience qu’il y avait « trop de monde » aux rencontres et que cela nuisait aux enfants. Or, il n’y avait jamais que 4 visiteurs à la fois et toujours avec l’autorisation préalable de cette même responsable…

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RESUME
Tout a commencé en 2004 lorsque ma fille aînée, âgée à l'époque de 4 ans m'a fait ses confidences horribles sur son père et sur son grand-père paternel. Mais elle m'a parlé également de lieux où son père et son gd-père l'amenaient et où d'autres enfants étaient présents. Ma fille m'a dit qu'il y avait d'autres adultes qui abusaient d'elle et de ces enfants; on les prenait également en photos. Ma fille a réalisé de nombreux dessins de son calvaire et s'est exprimée à de nombreux témoins (y compris des médecins et spécialistes de garde; institutrices); ceci jusqu'en 2007.

Suite à ses premières révélations, j'ai porté plainte en Belgique (puisque je suis née et ai toujours habitée en Belgique) le 05.02.2004. Je me suis ensuite constituée partie civile devant un juge d'instruction (à Mons) le 27 mai 2004. Le dossier est pour l'instant toujours ouvert mais je dois dire que d'énormes anomalies subsistent : disparitions de certaines pièces ; de la k7 audio-filmée de ma fille, faux intellectuels, rapports calomnieux ...

Une instruction pour viols sur mineur à charge du père et du grand-père paternel est donc toujours en cours, en Belgique mais aussi en Italie.

Toutes les décisions judiciaires ont toujours été en faveur de la famille paternelle depuis quatre ans, et ce, dans l'arrondissement à Mons.

Même le Ministère Public a tenu des positions très partiales et toujours orientées en faveur des Antonini.

Mes enfants ont été placées en institutions à deux reprises, dans le non-respect le plus total de la loi et du décret de l'aide à la jeunesse : en 2004, suite à mes premières plaintes et ensuite, en 2006 suite à mes autres plaintes. En effet, malgré l'instruction en cours pour faits de moeurs à charge du père, le juge de la Cour d'Appel a décidé d'un droit de visite classique pour le père. Durant la période des visites chez lui, le père a récidivé et a recommencé à violenter mes deux enfants (5 ans et 3 ans). C'est durant cette année que ma fille aînée mais également la plus petite, m'ont raconté avec leur souffrance ce qu'elles continuaient à subir. J'étais perdue, j'avais très peur que l'on replace encore mes enfants...

J'ai donc décidé de chercher de l'aide en Italie (puisque je suis d'origine italienne). Je suis donc partie dans ma famille dans le but de trouver un avocat, totalement indépendant et en-dehors de toute influence du système belge. Je suis arrivée en Italie, le 04.10.2006. A ce moment, j'avais la garde et l'hébergement principal de mes enfants; et le père n'avait pas son droit de visite (puisqu'il devait avoir les enfants le samedi 14.10.2006).

Sans comprendre ce qui se passait, j'ai été arrêtée le 07.10.2006 et mes enfants arrachées à moi et placées dans une institution en Italie durant 7 mois.

J'ai fait 4 jours de prison (sans être informée de rien; je ne savais pas pourquoi on m'avait arrêtée!) et 14 jours d'arrêt à domicile. Ensuite, j'ai été jugée par la Cour d'Appel de Ancona (Italie) qui m'a libérée sans condition et a empêché mon extradition en Belgique.

En revanche, en Belgique, est toujours en cours le mandat d'arrêt européen lancé par la juge d'instruction LALOUX V.. Donc, si je reviens en Belgique, je vais en prison!


Je suis très inquiète quant à la santé physique et psycho-affective de mes enfants qui, en ce moment, sont entre les mains de ces individus. De plus, mes enfants sont complètement niés dans leurs besoins les plus fondamentaux puisqu'on leur empêche d'avoir des contacts avec moi depuis presqu'un an et elles doivent se demander pour quelles raisons elles ne peuvent voir leur maman ou même l'entendre par téléphone! Leur détresse affective associée à ce sentiment d'abandon va à l'encontre de leur bien-être et de leur protection. Je ne sais pas ce qui se passe dans mon dossier mais tout ce que je peux vous dire, en tant que maman, c'est que j'adore mes enfants et que j'ai voulu les préserver de la violence qu'elles subissaient. Cela, je l'ai fait en respectant, durant toutes ces années, les procédures en cours; car j'ai fait et je fais toujours confiance en la Justice! Malgré le fait que les autorités belges m'accusent d'enlèvement d'enfant, les autorités italiennes ont jugé le contraire! C'est la raison pour laquelle je vis en Italie pour le moment, mais ma vie se trouve en Belgique : ma famille et mes enfants sont là-bas; mon métier (je suis professeur de psycho-pédagogie depuis 17 ans); ma maison; mes amis et mes racines (puisque je suis née en Belgique). Je ne souhaite pas généraliser les problèmes que je vis à toutes les institutions belges bien au contraire! Je sais, et j'en ai la preuve parmi les gens qui me soutiennent, qu'il existe des gens intègres, justes et sensibles à notre souffrance. Toutefois, il existe TROP d'anomalies et de partialité dans les décisions de justice à Mons qui ont été prises en faveur du père; des pièces perdues dans le dossier; la k7 audio-filmée de ma fille en 2004; des documents non déposés dans le dossier, rapports calomnieux et faux intellectuels de la part de certaines personnes de SOS-ENFANT à Mons et d'une déléguée du SPJ à Mons... Tout cela est horrible et me fait très peur car je me dis que pour en arriver à cela, à inventer de toute pièce de faux rapports à mon sujet, c'est que l'on couvre quelque chose d'énorme que l'on ne doit pas faire émerger! Mes enfants ne voulaient pas retourner chez leur père! Surtout mon aînée! Elle avait une extrême frayeur de se retrouver seule avec lui et avec le grand-père! Je voudrais tant avoir de leur nouvelle et entendre leur voix, les serrer dans mes bras et pouvoir les rassurer...mais on nous l'empêche malgré toutes les "belles" lois internationales sur la protection et la sauvegarde de l'enfant! Ce qui nous arrive dépasse la Loi; dépasse l'entendement! Cette histoire touche le degré extrême de la cruauté et de la perversité. Je cherche de l'aide pour mes enfants! Je souhaiterai que l'on apporte un regard, une analyse sur mon dossier (qui en soi, n'est pas compliqué mais on a voulu le rendre complexe!) en dehors de l'arrondissement montois!

En Belgique, j'ai frappé à toutes les portes (sos-enfant, aide aux victime, délégué des droits de l'enfant...) mais tous ces organismes sont essentiellement au service d'un système avant d'être au service de la victime.

Alors que la presse italienne suit attentivement, depuis plus d'un an et demi, mon histoire; la presse belge, quant à elle, est restée muette, malgré mes nombreuses sollicitations!

Je sais que tout cela paraît incroyable et être d'une autre dimension mais croyez-moi, toutes les nombreuses personnes qui ont suivi de près mon histoire ont compris qu 'il existe de grandes protections autour de la famille paternelle et que c'est la raison pour laquelle, les droits de mes enfants ainsi que les miens ont systématiquement été bafoués.

MAOLONI MARIA PIA

Fausses erreurs judiciaires type en matière de pédocriminalité

http://maoloni.droitfondamental.eu/?p=36

Comment confier deux petites filles à leur père avant qu’il n’ait à répondre d’abus d’enfants ainsi que de possession de pédopornographie, et les priver de tout contacte avec leur mère.

3 octobre 2006 : Maria-Pia Maoloni, qui a la garde et l’hébergement principal de ses deux filles (l’autorité partagée entre les deux parents), part en Italie avec ses filles, après qu’elles aient passé le W/E passé avec leur père.

4octobre 2006 : La mère arrive avec ses filles vers 18h en Italie. Son avocat, Maître Arnould, lui faxe la copie du jugement de la veille par la Juge Harvengt (art 38) à 12h05 chez elle en Belgique. Elle ne peut donc en avoir connaissance.

5 octobre 2006 : Lors d’une réunion avec le père et son avocat, sans que la mère et son avocat n’aient été convoqués, le SPJ (Service de Protection Judiciaire) accorde l’hébergement des enfants au père, son prochain droit de visite n’étant quinze jours plus tard.

6 octobre 2006 : A la demande du père, sans que la mère où son avocat ne soit informé, le tribunal de Mons lance un mandat d’arrêt européen contre la mère pour enlèvement des enfants, deux jours après leur arrivée en Italie, alors que le délai constitutif d’enlèvement parentale est d’au moins cinq jours. De même, il demande en référé, l’autorité exclusive et l’hébergement principal des enfants. La convocation à cette audience n’arrive au domicile de la mère que le 9 octobre 2009.

7 octobre 2006 : La mère est arrêtée et détenue dans une prison italienne jusqu’au 11 octobre puis en arrêt domiciliaire chez sa tante jusqu’au 26 octobre 2006, et les enfants sont placés en institution.

11 octobre 2006 : Le jugement en référé du tribunal belge attribue l’autorité exclusive et l’hébergement principal des enfants au père.

12 octobre 2006 : La mère reçoit le jugement Harvengt (art 38) par fax de ses avocats italiens De Minicis et apprend le contenu du jugement.

23 octobre 2006 : Fax de Maître Arnould spécifiant que la mère n’avait pas connaissance du jugement et qu’il a, de sa propre initiative, fait appel de la décision, sachant que sa cliente le ferait d’office.

26 octobre 2006 : La Cour d’appel d’Ancône libère la mère sans condition.

12 décembre 2006 : La Cour d’appel d’Ancône juge qu’il n’y a pas enlèvement d’enfant et révoque le rapatriement des enfants en Belgique.

19 mai 2007 : Les enfants sont rapatriées en Belgique, sur base d’un jugement du tribunal de la jeunesse de Ancône dont la mère et son avocat ne recevront notification que le 23 mai 2007.

28 mai 2007 : Le juge de la jeunesse belge accorde au père l’autorité exclusive et hébergement principal au père

28 mai 2008 : La Cour de Cassation italienne casse la décision de rapatriement des enfants en Belgique chez le père et confirme qu’il n’y a pas eu d’enlèvement d’enfant dans le chef la mère, sans recours possible.




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