dimanche 17 mai 2009

LES GRIFFES DU SERVICE DE PROTECTION JUDICIAIRE DE MONS-BELGIQUE

LETTRE DE MAOLONI MARIA PIA A Mr TAOUFIK BENSAIDA,
EN REPONSE A SON RAPPORT DU 14-01-2009

Direction générale de l’Aide à la Jeunesse,
Service de protection judiciaire,
Monsieur BENSAIDA Taoufik,
Grand-Rue, 67-69
7000 – MONS (Belgique)
spj.mons@cfwb.be


Italie, le 14 février 2009

Monsieur,

J’ai pris connaissance de votre rapport daté du 14 janvier 2009 faisant suite à la réunion en vos locaux le 18 décembre 2008 et que vous avez transmis à mon avocat ce 05 février.

Malgré l’indignation que je ressens en lisant celui-ci, je ne suis plus étonnée de rien venant de vous et votre attitude méprisable ne me surprend plus !

Je n'en ressens que du dégoût car vous ne pensez EN AUCUN CAS à l'intérêt de mes enfants. Vous ne pensez qu’au vôtre biensûr ! Vous utilisez ABUSIVEMENT votre pouvoir pour nier les faits d'abus sexuels sur mes enfants et pour m'empêcher de m'exprimer en toute liberté sur les gigantesques anomalies de ce dossier.

Le danger sur mes enfants vient donc de votre attitude perfide et malveillante en évitant catégoriquement de protéger mes deux filles contre leurs abuseurs, en y faisant fi et en supprimant tout contact (même téléphonique) entre elles et moi, leur maman.

Votre rapport, comme d’ailleurs tous les précédents que vous m’avez envoyés, est une défécation qui exprime votre lâcheté et aussi votre incompétence à prendre les justes décisions en TOUTE INDEPENDANCE, de façon IMPARTIALE et qui vont dans l’intérêt de mes enfants. Vous avez complètement isolé mes deux filles de leur mère et des seuls liens fondamentaux, ceux entre une mère et ses enfants, dont elles ont besoin pour s’épanouir dans ce monde.

VOUS AVEZ RENDU MES DEUX ENFANTS ORPHELINES DE MERE !

HONTE A VOUS et à ceux à qui vous obéissez aveuglement comme un chien avec la queue entre les jambes ! Vous n’êtes qu’un pantin au service de quelques personnes qui vous donnent des instructions à suivre afin d’annihiler tout contact entre mes enfants et moi-même, leur maman et afin de les abandonner à jamais dans un sentiment profond d’abandon !

Vos agissements stalinniens à l’égard de mes enfants sont inadmissibles et représentent l’essence même du mal et de la violence que vous continuer à infliger à deux innocentes, depuis déjà DEUX ANS !

Votre façon archaïque et barbare de couper tout contact entre mes filles et moi-même, leur mère, non seulement va à l’encontre du bien-être de celles-ci mais sort totalement du cadre légal des lois internationales sur le respect des droits de l’enfant ratifiées également par la Belgique qui s’estime être un Etat de droit !
Mes enfants sont actuellement EN GRAVE DANGER dans le milieu paternel.

Et vous le savez !

Je me permets de vous raffraîchir la mémoire en vous rappelant que le grand-père paternel, Antonini Roberto, a été inculpé, le 19.12.2008, par le Tribunal de Fermo en Italie pour les mêmes faits que j’ai relatés dans mes plaintes (en 2004 et en 2006) relatifs aux viols sur mes enfants, prostitution enfantine et détention de matériel pédo-pornographique, à charge AUSSI du père, Antonini Rocco. Le grand-père paternel, étant italien, a pu être poursuivi par l’Italie. Si le père ne l’a pas été, c’est uniquement parce qu’il est de nationalité belge et qu’à l’époque (en 2007), l’ex-Ministre italien de la justice, MASTELLA n’a pas signé la rogatoire internationale pour pouvoir enquêter en Italie sur le père.

C’est la raison pour laquelle mon avocat italien, Maître Taormina et moi-même avons porté plainte contre MASTELLA pour omission grave d’actes officiels. Avec cette dernière décision du Tribunal de Fermo, le grand-père paternel est donc renvoyé au jugement ; cela signifie qu’il sera jugé sur les faits précités en Italie, le 08 juillet 2009. De même, mon avocat et moi-même avons déposé une requête auprès du nouveau ministre italien pour la rogatoire internationale contre le père.
Je ne suis donc plus SEULE à dénoncer les violences sexuelles que subissent mes filles par ces criminels! Les démarches entreprises par les autorités italiennes prouvent que mon dossier est ici pris en considération dans son entièreté, à l’inverse de ce qui se passe au Tribunal de Mons et au sein de votre service de protection judiciaire !! !

Non seulement le Procureur général de Fermo mais également le Juge de l’audience préliminaire pour l’ouverture du procès pénal (le 19.12.2008) ont soutenu la thèse des viols sur mes enfants à charge du père et du grand-père paternel.
Par ailleurs, je vous demanderai de lire attentivement les derniers rapports d’expertise des Professeurs CROTTI et MAGNI (Psycho-Pédagogue, Médecins, Spécialistes dans l’interprétation des dessins d’enfants et experts auprès des Tribunaux italiens) qui affirment que ma fille aînée Fiona est actuellement soumise à des abus sexuels et se trouve en grave danger de dissociation qui pourrait devenir insurmontable pour son développement futur. Le diagnostic est celui « d’un trouble sérieux de la personnalité dû à des violences sexuelles subies de manière répétitive et incessante ».

Vos excuses relatives à mes sites internet sont des mesures d’intimidation et de chantage affectif ; dans le seul but de maintenir votre emprise perverse sur mes enfants et de les couper de tout lien affectif avec leur maman et toute la branche maternelle.

Vous comprendrez, dès lors, que me soumettre à votre dictat signifierait condamner à jamais mes enfants dans les méandres de la violence qu’elles continuent à subir actuellement !

Je ne négocierai JAMAIS avec les criminels et encore moins avec les gens qui les protègent.

En nous faisant subir cette agonie lente et douleureuse de la séparation et de l’isolement affectif entre mes enfants et moi-même, vous avez choisi de violer la Loi en réfutant de sauvegarder l’intérêt supérieur de mes enfants.

Ceci de deux façons :

1° En rendant mes deux enfants orphelines de mère puisque cela fait aujourd’hui 780 jours / 21 MOIS que mes enfants sont sans contact avec leur maman ;
2° En exposant radicalement mes enfants au grave danger de la violence sexuelle qu’elles subissent actuellement dans le milieu paternel.

Cela fera presque DEUX ANS que je reste SANS NOUVELLE de mes deux enfants ! Je ne sais même pas si les nombreux télégrams et colis que je leur envoie leur sont transmis par vos soins.

Depuis votre chantage déroulé au téléphone, le 21 décembre 2007, où vous m’ « invitez » à « changer d’attitude, à supprimer mes écrits sur internet et mes contacts avec la presse… à ne plus faire de tapage autour de mon dossier…. Sinon, je n’entendrais ni reverrais plus mes enfants », vous n’êtes plus crédible
Monsieur !

C’est la raison pour laquelle je continuerai à transmettre des courriers à mes enfants directement au domicile du père, qui je suppose, habite chez sa dulcinée à Binche. Même si je sais que ces courriers ne seront jamais transmis à mes filles, j’aurais au moins un jour, lorsqu’elles grandiront, le privilège de leur démontrer l’attitude aliénante que le père aura eu sur elles, avec biensûr votre bénédiction et votre complicité !

Moi, maman de Fiona et de Milla Antonini, et Nous tous, citoyens belges et européens attendons que vous accomplissez pleinement vos fonctions pour lesquelles vous vous êtes engagées et que vous les assumiez pleinement et avec responsabilité à savoir :
« apporter une aide aux jeunes et aux enfants considérés en danger (c’est-à-dire dont la santé ou la sécurité est menacée ) »

Comme c’est le cas pour mes deux enfants qui sont actuellement en grave danger dans le milieu paternel et dans lequel vous les avez plaçées suite à votre décision rendue le 05 octobre 2006 ; ceci sans tenir compte des procédures pénales en cours à charge du père et du grand-père paternel pour viols sur mineurs !

Afin de respecter votre mission pour laquelle vous vous êtes engagée, je vous demanderai donc de :

1.Eloigner mes enfants du milieu paternel pédocriminel et de les placer dans le milieu maternel, soit chez mes parents, Madame et Monsieur MARCHESE Cosima et Monsieur MAOLONI Emidio, domiciliés à (C... Belgique) ; soit chez ma sœur, MAOLONI Karin, domiciliée à (C... Belgique) ;
- Ceci en vue de respecter les articles 19 §1 et §2, 34, 36 de la Convention Internationale des droits de l’enfant.
Selon les articles 42, 43, 44, 45 et 49, la Belgique ayant ratifié cette Convention s’est engagée à exécuter et à mettre en place les dispositifs de celle-ci en vue de respecter les droits les plus fondamentaux des enfants, en l’occurrence ceux de Fiona et Milla Antonini.

- Ceci en vue de respecter les articles 1, 4, 5, 6, 8 et 9 de la Convention de La Haye du 05 octobre 1961 et concernant la compétence des autorités et la loi applicable en matière de protection des mineurs.

- Ceci en vue de respecter les articles 5 §1 et 11§1 de la Convention du 19 octobre 1996 sur la loi applicable, la reconnaissance, l’exécution et la coopération en matière de responsabilité parentale et de mesures de protection des enfants, entrée en vigueur le 01 janvier 2002.

2.Obtenir TRES RAPIDEMENT des contacts téléphoniques avec mes enfants (même à haute voix et par web-cam) ;
- la présente action vise à me permettre de maintenir des relations personnelles avec mes enfants et de conserver le droit de surveiller leur éducation et d’obtenir toute information utile. Les refuser revient à violer la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (article 9 §1 et §3 et article 10 §2) ; la Convention de La Haye (articles 7 et 21 ).

- Par ailleurs, l'article 35 de la Convention de La Haye du 19 octobre 1996 sur la compétence, la loi applicable, la reconnaissance, l'exécution et la coopération en matière de responsabilité parentale et de mesures de protection des enfants, dans le chapitre sur la coopération, prévoit expressément la demande d'assistance entre Etats notamment en vue d'assurer « l'exercice effectif d'un droit de visite, ainsi que du droit de maintenir des contacts directs réguliers ».

- « L'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme qui reconnaît que « chacun a droit au respect de sa vie privée et familiale » a été interprété par la Cour européenne des Droits de l'Homme comme garantissant le droit d'un parent et de son enfant à entretenir des contacts réciproques réguliers. La Cour a rappelé à de nombreuses occasions que, pour un parent et son enfant, être ensemble représente un élément fondamental de la vie familiale, même si la relation entre les parents s'est rompue, et que des mesures internes qui les en empêchent constituent une ingérence dans le droit protégé par l'article 8 de la Convention (voir, entre autres, les arrêts Johansen c. Norvège du 7 août 1996, Recueil des arrêts et décisions 1996-III, p. 1001-1002, § 52, et Bronda c. Italie du 9 juin 1998, Recueil 1998-IV, p. 1489, § 51).


3.Organiser des contacts directs avec mes deux filles, dans un lieu de rencontre neutre et protégé en Italie : FONDAZIONE MOVIMENTO BAMBINO, à Rome, Via Giulio Caccini, 3, avec la présence des membres du personnel qualifié de cette même association. Ceci en vue de respecter les lois citées au point 2.

4.Afin de respecter l’article 12 §1 et §2 de la Convention Internationale des droits de l’enfant, je vous demande de pouvoir auditionner ma fille aînée, Fiona, bientôt âgée de 10 ans, sur la situation qu’elle vit actuellement dans le contexte paternel et séparée de sa maman depuis deux ans.

Enfin je terminerai en vous signalant que je suis une maman équilibrée, responsable et mon amour pour mes enfants est incomensurable! Mon combat est un combat d'amour pour mes deux filles, pour l'amour que je leur porte, pour la confiance qu'elles me portent et pour leur sauvegarde contre la violence sexuelle qu'elles continuent à subir actuellement dans le milieu paternel pédocriminel.

Je continue encore à faire confiance en une JUSTICE ou' la Loi est égale pour TOUS! Mais le chemin de la Vérité est long lorsque la Justice n’est pas libre !

Je respecterais, jusqu’à la fin de mes jours, la promesse que j’ ai faite à mes enfants : JAMAIS JE NE LES ABANDONNERAI A LEUR SORT!

Cela fait déjà CINQ ANS que je me bats dignement pour la manifestation de la VERITE! Cette vérité... difficile à accepter par vous et certaines personnes des instances judiciaires de Mons, qui préférez de toute évidence réaliser un procès d'intention à mon égard. Le "comment", nous le savons et, vous me l’avez déjà démontré à travers votre travail d’éppuration affective que vous infligez à mes enfants et qui représente un chantage affectif afin que je retire mes accusations contre le père et le grand-père paternel. Mais la question réelle à se poser, c'est "pourquoi"?

Ma SEULE et UNIQUE priorité est et restera TOUJOURS l'intérêt de mes filles. Tout ce que j'ai entrepris jusqu'à présent a toujours été dans ce sens et je continuerai pour l'amour que je leur porte et pour un avenir serein et sécurisé qu'elles méritent.

Que Allah vous pardonne pour avoir commis l’irréparable sur mes deux enfants !
Que Dieu protège mes deux chéries !


Avec toute ma tristesse et ma profonde indignation,

MAOLONI Maria-Pia,
Maman de Fiona et de Milla


N.B. : Cette lettre est envoyée par email et par recommandé à :
- Monsieur BENSAIDA Taoufik, Directeur du SPJ à Mons ;
- Monsieur DE CLERCK Stefaan, Ministre de la Justice – Belgique ;
- Monsieur WATHELET Melchior, Secrétaire d’Etat à la Politique des familles ;
- Monsieur VANACKERE Steven, Ministre de la Fonction publique, des Entreprises publiques et des Réformes institutionnelles
- Monsieur DE VOS Bernard, Délégué Général de la Communauté Française aux droits de l'enfant

Monsieur BENSAIDA Taoufik
Directeur de l’Aide à la Jeunesse et
du Service de Protection Judiciaire
Grand Rue, 67-69, 1er étage
7000 MONS
spj.mons@cfwb.be


Concerne : la situation de détresse et de violence de mes enfants :
ANTONINI Fiona et ANTONINI Milla


Italie, le 08 mai 2008


Monsieur,

Votre courrier du 23 avril 2008 m’est parvenu par l’intermédiaire de mon avocat et a retenu ma meilleure attention.

Tout d’abord, permettez-moi de vous rappelez, au cas où vous l’auriez oublié, qu’un enfant est et reste un être humain et que, par conséquent, il doit être respecté en tant que tel !
En outre, des lois internationales, ratifiées également par la Belgique, existent afin de veiller au respect des droits des enfants et à l’application de celles-ci.

Je reprends certains passages de votre lettre qui m’ont choquée et qui heurtent à un degré absolu toute sensibilité humaine :

- 1er§ : « ….et les attentes légitimes de Madame MAOLONI, la maman… »

Et ceux de mes enfants, les niez-vous ? Mes enfants me réclament et ont besoin de moi, leur maman ! Vous le savez ! Dans leurs deux lettres qu’elles m’ont envoyées, cela est évident ! Une maman n’a d’ailleurs besoin d’aucun support écrit pour comprendre la détresse de ses enfants et leur désir intense de la revoir et de se blottir dans ses bras !
Avez-vous oublié votre enfance pour ne pas saisir cela ?

- 1er§ : « ….mais également de la nécessité de redonner à la maman sa place »

Vous oubliez encore et toujours la place de mes enfants ! Où les avez-vous placées ? Je vais répondre à certaine question puisque la réponse semble tellement vous déranger que vous avez tendance à la refouler ! Vous avez placé mes deux enfants chez leurs bourreaux, comme deux agneaux livrés aux loups. Vous avez fait abstraction non seulement du danger qu’encourent mes enfants dans le milieu paternel pédophile mais également des instructions ouvertes en Belgique et en Italie, à charge du père, du grand-père paternel et X pour viols sur mineurs.


- 2ème§ : « la thérapeute sollicitée»

Qui est cette personne ? Quelle est sa fonction exacte ? Est-elle spécialisée pour traiter le cas d’enfants abusés sexuellement ? Quelle est sa formation ? Par qui a-t’elle été mandatée ? Quelles sont ses références et coordonnées ?

Quels sont les objectifs poursuivis par celle-ci ?

De nouveau, je me permets de répondre à cette dernière question : cette prétendue thérapeute a été mise en place afin de couvrir vos défaillances professionnelles et surtout pour que vous puissiez continuer, en vous protégeant derrière ses prescriptions, votre travail d’épuration affective sur mes enfants.

- 2ème§ : « …poursuit son travail de structuration et en mettant sa stratégie de spécialiste en œuvre pour progresser vers une « normalisation » de la situation »

Vous confondez tout, Monsieur ! Vous et cette prétendue spécialiste, qui vous sert de bouclier, avez mis en œuvre un travail de destructuration psycho-affective chez mes deux enfants afin qu’elles oublient leur maman et qu’elles puissent s’y détacher. Vous et votre complice « spécialiste » êtes en train de créer une situation d’ « anormalisation » car vous faites VIOLENCE sur mes enfants en niant tout contact et tout rapprochement avec moi, leur maman.

- 3ème § : « …la thérapeute estime que la charge émotionnelle pour les enfants est trop grande et qu’il faudra passer par des étapes préalables… »

C’est en ces termes que la folie humaine atteint son paroxysme ! Cela fait UN AN que je cherche à obtenir des contacts avec mes enfants (même par téléphone) mais vous vous y êtes lâchement opposé ! Vous et votre acolyte soi-disant « spécialiste » êtes en train d’induire chez mes enfants un syndrome d’aliénation parentale et un sentiment profond d’abandon.

Pour rappel, le fameux psychanalyste, René SPITZ a parlé du syndrome d’hospitalisme qui « recouvre l’ensemble des troubles psychiques et physiques dû à une carence affective par PRIVATION DE LA MERE survenant chez les jeunes enfants (inhibition anxieuse, désintérêt pour l’extérieur traduisant une dépression anaclitique). Cela pourra disparaître si l’enfant retrouve sa mère. Si la carence affective est totale et prolongée, les troubles iront jusqu’au marasme voire la mort. (…) L’hospitalisme se caractérise par une interruption de la relation déjà instaurée entre la mère et l’enfant, et par une insuffisance dans les échanges affectifs… » (Encyclopédie Universalis)

Ce que vous faites sur mes enfants et vos méthodes moyennageuses de privation affective sont non seulement illégitimes et hors la loi mais totalement INHUMAINES !

Pourquoi m’empêcher tout contact direct – même par téléphone – avec mes enfants ?

Personne ne comprend ! Vous et vous seul accédez à ce niveau de compréhension méprisable ! Je reprends vos termes lorsque vous m’avez téléphoné ce fameux 21 décembre 2007 pour me dire que si je n’arrêtais pas « la « médiatisation », le « boucan autour de cette affaire », « ne plus faire de vague », « internet », « la presse », « mes plaintes pour pédophilie »… je ne reverrai plus mes enfants… »

C’est tout cela qui vous dérange et qui dérange certaines personnes des instances judiciaires montoises ! Mais avez-vous pensé UN SEUL INSTANT à mes deux petites filles ?
NON pas une seule seconde !

Si vous aviez traité des animaux comme vous traitez mes enfants, vous auriez eu depuis longtemps des poursuites par la Société Protectrice des Animaux !

Mes enfants ne sont ni des objets d’exploitation sexuelle ni votre propriété privée réservée exclusivement au milieu paternel criminel.

Votre lâcheté, votre négligence et votre chantage m’écoeurent car ces comportements ne sont pas dignes d’une personne qui a pour mission d’ « aider la jeunesse ».

Vous avez le devoir et la responsabilité de veiller à l’intérêt de mes enfants. Ce que vous êtes en train d’induire chez mes petites filles va à l’encontre de leur intérêt et de leur sauvegarde !

En ce qui me concerne, je revendique la manifestation de la VERITE sur les faits d’abus sexuels subis par mes enfants, au service d’une JUSTICE PROPRE et hors de toute influence et de toute rétorsion !

Nous ne sommes pas en dictature ! La Belgique est un Etat de droit et tout abus de pouvoir et de maltraitance surtout auprès des enfants est illégal et susceptible de graves poursuites selon les conventions européennes.

Il est donc grand temps que le calvaire que vous avez infligé à mes enfants s’arrête le plus rapidement possible !

Mes enfants ont manifesté le désir de me revoir (voir leurs deux lettres) et selon l’article 12 n°1 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, leurs opinions doivent être écoutées et prises en considération.

Par conséquent, dans l’intérêt supérieur de mes enfants et en-dehors de tout autre intérêt, je vous invite donc d’entrevoir dans l’URGENCE (c’est-à-dire avant la fin de ce mois) des contacts directs et réguliers avec mes enfants (par téléphone et web-cam, à raison d’une fois par semaine).

Cela en vue de respecter la Convention Internationale des Droits de l’Enfant selon les articles suivants : article 9 §1 et §3 ; article 10 §2 selon lequel « « les enfants, même dans le cas où les parents résident dans deux pays différents ont le droit d’entretenir des rapports personnels et des contacts directs avec leurs parents » ; article 12 §1 et §2 et articles 13 §1 ; article 19 et 34) et l'article 35 de la Convention de La Haye du 19 octobre 1996 sur la compétence, la loi applicable, la reconnaissance, l'exécution et la coopération en matière de responsabilité parentale et de mesures de protection des enfants, en vue d'assurer « l'exercice effectif d'un droit de visite, ainsi que du droit de maintenir des contacts directs réguliers » ; l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme qui reconnaît que « chacun a droit au respect de sa vie privée et familiale » a été interprété par la Cour européenne des Droits de l'Homme comme garantissant le droit d'un parent et de son enfant à entretenir des contacts réciproques réguliers.

La Cour a rappelé à de nombreuses occasions que, pour un parent et son enfant, être ensemble représente un élément fondamental de la vie familiale, même si la relation entre les parents s'est rompue, et que des mesures internes qui les en empêchent constituent une ingérence dans le droit protégé par l'article 8 de la Convention (voir, entre autres, les arrêts Johansen c. Norvège du 7 août 1996, Recueil des arrêts et décisions 1996-III, p. 1001-1002, § 52, et Bronda c. Italie du 9 juin 1998, Recueil 1998-IV, p. 1489, § 51). »

En outre, dans le document préliminaire N°4 d’octobre 2006 à l’intention de la Cinquième réunion de la Commission spéciale sur le fonctionnement de la Convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants (La Haye, 30 octobre – 9 novembre 2006), le Secrétaire général adjoint, Monsieur DUNCAN William déclare :

« Il est généralement reconnu que pour leur bien-être, les enfants devraient maintenir des relations personnelles et des contacts réguliers avec leurs deux parents (…). Il en est ainsi même lorsque les parents vivent séparément et dans des pays différents, et même si le soin essentiel de l'enfant est attribué à l'un des parents » ; « La Cour européenne des Droits de l'Homme a reconnu que des restrictions excessives affectant le droit de visite peuvent entraîner une aggravation de la désaffection d'un enfant par rapport à son parent »

Par ailleurs, dans ce rapport, le Secrétaire général adjoint de la Commission spéciale ajoute : « Les autorités devraient agir avec la rapidité requise dans le traitement des demandes tendant à établir, faire exécuter ou modifier les décisions en matière de contact. La rapidité revêt une importance particulière dans les affaires où le contact avec un parent est actuellement perturbé. Le retard dans le rétablissement d'une relation parent / enfant perturbée peut avoir des conséquences graves pour l'enfant. »

Je vous demande également de m’informer régulièrement, à raison d’une fois par mois, sur l’état de santé physique et psycho-affective de mes enfants et cela, en vue de respecter l’article 374 du code civil, « celui qui n’exerce pas l’autorité parentale conserve le droit de surveiller l’éducation de l’enfant et peut obtenir de l’autre parent toutes informations utiles à cet égard ».

Enfin, pour votre information, je joins le courrier daté du 30 avril 2008, que j’ai transmis à Monsieur DURVIAUX et à Monsieur DE VOS, Délégué général aux droits de l’enfant, et qui est une réponse à leur lettre du 08 avril 2008 relative à leurs « investigations » menées auprès de vous.

Dans le souci de veiller aux respects des droits les plus fondamentaux de mes enfants et pour leur sauvegarde, je vous saurai gré de mettre en place, avant la fin de ce mois, des contacts téléphoniques réguliers avec mes enfants.

Dans l’attente de vous lire très prochainement, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

MAOLONI MARIA-PIA
Licenciée et Agrégée en Psycho-Pédagogie,
Professeur de Psycho-Pédagogie,
Maman de Fiona et Milla ANTONINI


N.B : Ce courrier est envoyé à l’adresse email ci-dessus et par envoi recommandé avec accusé de réception à Monsieur BENSAIDA ; à Madame FONCK (Ministre de l'Enfance, de l'Aide à la Jeunesse et de la Santé) et à Monsieur Vandeurzen (Ministre de la Justice).

3 commentaires:

  1. je ne peux que donner raison a ses personnes il ce passe le meme a nivelle il faut remplire leur home pour toucher les subside

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  2. honteux de sens prendre a des enfants aullieux de les protégé je n aime pas du toutmonsieur bensaida du spj de mons car il aplacer mon petit fils de 4 ans avec l accort de la mére mes je continue a me battre pour mon petit fils et personne ne poura m'empéché et surtout pas bensainda

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  3. honteux de sens prendre a des enfants aullieux de les protégé je n aime pas du toutmonsieur bensaida du spj de mons car il aplacer mon petit fils de 4 ans avec l accort de la mére mes je continue a me battre pour mon petit fils et personne ne poura m'empéché et surtout pas bensainda

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